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couverture du livre Accepter de changer écrit par Gomès Pascal

Gomès Pascal Accepter de changer

180 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Autres
Numéro ISBN : 978-2-35682-229-1
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18.19 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Gomès Pascal
éditeur de Accepter de changer


Fort d'interrogations théoriques, d'expériences partagées avec son partenaire privilégié d'évolution Christophe Allain, et de recherches continues, Pascal Gomès, autodidacte du développement personnel, partage depuis plus de quinze ans son décodage clairvoyant du monde subtil avec les autres. Retrouvez le sur accepterdechanger.fr et www.facebook.com/accepterdechanger

Présentation de Accepter de changer


Cet essai nous invite à avancer vers une harmonie intérieure qui tient compte du corps physique, de la spiritualité ainsi que du mental : une définition simple mais souvent délaissée de l’être humain. En associant la voyance et l’analyse,

Pascal Gomès propose une approche nouvelle propre à changer concrètement le quotidien de notre vie en modifiant réellement ce qui est ressenti par notre personnalité, lui donnant des moyens pratiques d'évoluer.


Extrait du livre écrit par Gomès Pascal


La violence de la société nous entoure et anéantit sournoisement notre âme d’enfant. Si les attaques physiques sont plus facilement identifiables que le harcèlement moral, il n’existe cependant aucune différence entre les deux au niveau des dégâts occasionnés. Nous le constatons avec effroi lorsque l’agresseur a laissé l’empreinte indélébile de son passage dans le mental de sa victime et qu’il s'ensuit un traumatisme psychologique. Nous condamnons fermement ces pratiques et pourtant, au travers de nos actions les plus anodines, et sans avoir aucunement l’intention de blesser, nous apportons notre contribution à cette guerre silencieuse du quotidien.

Dès l’arrivée d’un nouveau•né, sa formation de combattant commence. Nous l’aimons, évidemment, et pour bien lui montrer qu’il est intégré dans la famille, nous lui attribuons un surnom qui nous semble mignon. Que cela lui soit agréable ou non, nous l’appelons avec bienveillance de la façon que nous avons choisie, comme l’ont fait pour nous les générations précédentes ; il n’aura probablement pas ce qu’il désire dans la vie, alors autant qu’il s’habitue rapidement à la frustration de ne pas être écouté.

En grandissant, il entend ses parents développer des opinions éloignées des siennes et échanger avec virulence alors qu’ils prétendent vouloir vivre en paix. Il devient lui•même critique à l’égard des autres, de leur façon de vivre ou de penser, parce que c’est devenu sa façon de communiquer, de partager. Au fond, il souhaite simplement ressembler aux autres pour s’intégrer facilement et être aimé. Plus il leur ressemble, plus il pense que c’est pour cela qu’il est accepté comme membre à part entière du groupe. Et que si, au contraire, il exprimait pleinement sa différence, il devrait alors fédérer une nouvelle entité autour de ses propres valeurs afin de ne plus être seul. Dans le premier cas, il s’agit d’un combat contre lui•même, d’un tiraillement entre ses envies et sa peur de ne pas être accepté pour ce qu’il est. Dans le deuxième, il essaye de convaincre les autres de penser comme lui, que cela soit par la force ou sous couvert de bons sentiments. Dans les deux cas de figure, son objectif prioritaire est de se sentir aimé. Les contradictions entre ses actes et sa morale vont très vite l’amener à penser qu’il n’est pas responsable de sa vie et qu’il n’est qu’un pion dans un grand échiquier céleste, animal ou politique. Les gens qui ne partagent pas les mêmes valeurs culturelles, d’amour, de pouvoir ou d’argent deviennent les adversaires, car ils sont la source de toutes les souffrances. Ce sont leurs croyances, leurs réalisations matérielles, leurs façons d’aimer qui diffèrent des siennes et entravent ses propres aspirations. Tout serait beaucoup plus simple si les gens étaient comme lui.

Ce fonctionnement intolérant et violent est présent chez l’homme depuis la nuit des temps au niveau de l’individu, de la famille, du clan, de l’association, d’une population, ou d’une nation. Il a engendré les guerres meurtrières qui sont la face visible de notre histoire commune. Le mal•être de notre société actuelle est le reflet de cette intolérance individuelle, notre partage involontaire et invisible avec le monde.

Depuis toujours, un enfant qui devient autonome se regroupe par affinités avec ses semblables et recrée un environnement qu’il espère favorable à l’épanouissement de sa future progéniture. Il transmettra l’ensemble de ses valeurs et croyances et s’évertuera à pousser sa descendance à gommer les façons de faire qu’il ne peut assumer chez lui. Quel que soit le résultat, il ne fera que donner naissance à une forme différente d’exclusion avec de nouveaux ennemis.

Tout petit, je ne percevais pas la logique du comportement des personnes qui m’entouraient. Je me demandais réellement pourquoi les adultes criaient pour que leurs enfants arrêtent de hurler, ou encore pourquoi j’étais giflé pour avoir moi•même frappé un camarade de classe. Ils condamnaient une forme de violence et en utilisaient une autre pour transmettre un message éducatif. C’est ce que je faisais moi aussi à mon niveau dans la cour de récréation, et pourtant ce n’était pas accepté.

L’unique réponse d’adulte que j’avais pu obtenir en échange d’un nombre conséquent de punitions était hallucinante : je ferais ce que je voudrais lorsque je serais grand, mais pour l’instant je devais faire ce que l’on me disait. Je ne comprenais toujours pas pourquoi on me mentait ouvertement car il était évident que personne autour de moi n’était véritablement libre de faire ce qu’il voulait, la vie ne paraissant être qu’une succession de devoirs. Mes proches parlaient, avec agacement et une fierté plus ou moins dissimulée, de ce qu’ils avaient dû faire pour arriver là où ils étaient. Pourtant, même s’ils pouvaient être joyeux par moments, ils n’étaient globalement pas heureux et trouvaient toujours une bonne raison de râler à propos de quelque chose ou de quelqu’un.

Ce chemin de vie difficile, qui conduisait au bout d’innombrables efforts à un manque d’amour, ne me correspondait pas car je voulais être pleinement heureux. J’ai pensé très longtemps être de ceux qui choisissent leur propre voie sans entrer dans un moule, tant il était clair que je cherchais à transformer le monde afin d’y trouver enfin ma place. Il y avait probablement une part de vérité dans cette vision, cependant ce n’était pas aussi tranché car depuis mon adolescence je refusais d’exprimer les comportements supposés être déplacés en communauté. J’étais frustré de toutes parts, ne me sentant ni véritablement accepté sous mon masque social, ni ayant le droit de montrer ma véritable nature.

Si je dois retenir un point positif de cette souffrance terrible, c’est qu’elle m’a probablement poussé à toujours vouloir être plus heureux, et de ce fait, à explorer le fonctionnement de l’être humain.


Témoignage sur l'autoédition de Gomès Pascal


Je tiens à remercier l'équipe pour la qualité de la réalisation technique de mon livre et Karim pour son accompagnement et sa patience.

Je ne m'attendais pas à cette qualité.

Merci encore. Pascal Gomès