Vous êtes ici : > > > Petites histoires d'écoles en Pays d'Auge
couverture du livre Petites histoires d'écoles en Pays d'Auge écrit par Lacheray Thierry

Lacheray Thierry Petites histoires d'écoles en Pays d'Auge

60 pages
A4 : 21 x 29.7 cm
sur papier 135 g couché brillant
Style litteraire : Autres
Numéro ISBN : 978-2-9553289-0-3

19.69 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

Commander ce livre
maintenant

Présentation de Lacheray Thierry
éditeur de Petites histoires d'écoles en Pays d'Auge


J'ai été scolarisé à Trouville, dès l'âge de 18 mois. C'était « l'Ecole Montebello », ensuite la « Rue Guillaume », « Les Tamaris » puis l'exil à Deauville… Un bref passage en études supérieures en 1971 puis l' « Ecole Normale » en 1973. Moniteur puis directeur de centre de vacances, bénévole associatif, enseignant à l'Université Interages… et quelques diplômes supplémentaires en cours de carrière : CAEI en 1985, CAFIMF en 2000 pour terminer par un petit bout de licence de Sciences de l'Education en 2003.

Comme enseignant spécialisé auprès des « déficients intellectuels », 20 ans de titulaire-remplaçant puis pendant 1/4 de siècle, depuis 1985, comme formateur en « Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education ». J'anime l'école imaginaire du village imaginaire d'Anvie La Corbeline entre 1998 et 2003. C'est dans les écoles rurales que j'ai passées les meilleurs moments de ma carrière de maître d'école !

Présentation de Petites histoires d'écoles en Pays d'Auge


Le maillage des villages du Pays d'Auge est dense et rares sont les communes sans école dans les années 50. Ce mémoire se propose, en vous faisant entrer dans des écoles que vous ou vos ascendants ont peut-être fréquentées, de vous faire revisiter l'histoire de l'école rurale. Rien d'exhaustif quand aux recherches mais une invitation que je vous lance à venir flâner dans les villages ou sur les chemins creux que nombre d'écoliers ont suivit pour rejoindre l'école. J'accueille avec attention toute contribution pour une prochaine édition revue et augmentée…

Contrairement aux idées reçues, l'école de village représente souvent le centre d'innovations pédagogiques, un lieu de culture non négligeable, un endroit de mixité sociale. Fréquenter l'école du village fixe des moments qui créent un lien social fort, des amitiés inoubliables, une identité indestructible et fondée.


Extrait du livre écrit par Lacheray Thierry


Le Maître d'école est payé par la commune

Le traitement mensuel de Louis Gonnier, instituteur « définitif », nommé à Saint Gatien depuis 1861, ne dépend pas de la fréquentation scolaire. Mais, s'il pouvait espérer 58 élèves payants, la moyenne est de 46 !
L'année scolaire va du 1er janvier au 31 décembre.

Le maximum de fréquentation est noté en mai et juin. Il n'y a pas de classe en août. Les absences ne semblent pas liées à un quelconque rythme agricole. Dans la périphérie des grandes villes, l'industrie en plein développement réclame des enfants au travail et fréquentation scolaire en souffre.

Mais, contrairement à une idée reçue, les petits campagnards étaient plus assidus à l'école que les jeunes citadins !