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couverture du livre 25 contes de noël écrit par Aubineau Claudine

Aubineau Claudine 25 contes de noël

48 pages
15.8 x 24 cm
sur papier 115 g couché brillant
Style litteraire : Jeunesse
Numéro ISBN : 978-2-35682-220-8

14.55 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de 25 contes de noël


Noël, que de magie, de rêves merveilleux ! Les boules accrochées dans le sapin levant leurs branches avec fierté, vers le ciel, vers le Père-Noël. Les maisons, les vitrines s'illuminent de mille couleurs, d'étincelles de joie.

Les enfants sont joyeux, même si le vieux bonhomme ne leur apporte pas toujours ce qu'ils ont commandé dans une lettre envoyée avec fébrilité. Les réunions de famille, les repas autour d'une table un peu plus garnie pour l'occasion, les bons chocolats, laissent un goût suave dans les palais.

Les paquets enrubannés déposés au pied de l'arbre, la jolie petite crèche, tous ces beaux moments ont marqué mon enfance et même encore actuellement, aussi j'ai voulu continuer à inscrire ce jour dans les mémoires en créant pour les enfants ces vingt-cinq contes.  


Extrait du livre écrit par Aubineau Claudine


Le Père Noël et l’ours Nola

Il était une fois, un gentil ours blanc qui vivait dans la forêt. Il se nourrissait de bon miel recueilli aux creux des arbres que les abeilles avaient fabriqué avec les fleurs des bois.
Ce soir, c’est Noël !
En descendant du ciel avec son traîneau, la hotte chargée de cadeaux, le Père Noël aperçoit une chaumière éclairée par une bougie, mais il n’y a pas de feu, car la cheminée ne dégage aucune fumée. Le bon vieux bonhomme sait bien que souvent les habitants des maisons ne ferment pas la porte à clé ce soir•là, surtout lorsqu’il fait grand froid, car ils ne veulent pas éteindre le foyer qui les réchauffe.
« Papa Noël » s’approche doucement. Il voit une pauvre vieille dame endormie dans son fauteuil, un chat ronronnant sur les genoux, mais pas de flammes dans l’âtre. Aussitôt, le brave homme comprend qu’il n’y a plus de bûches, il contourne l’humble demeure, se dirige vers la grange et coupe un tas de grosses branches avec la scie. En voulant attraper le tas de bois, le Père Noël qui avait ôté ses gants fourrés pour mieux travailler, se piqua un doigt avec une écharde. Il réussit à l’enlever, mais il avait mal. Il ranima quand même le feu dans la petite maison et laissa une boîte de biscuits à la grand•mère qui sera tout heureuse, à son réveil, de trouver ce cadeau et surtout un bon chauffage.
En chemin, « Papa Noël » avait de plus en plus mal à son doigt. Il s’arrêta près d’un bois, retira le gant et s’aperçut que la plaie s’infectait. Hélas, il n’avait rien pour se soigner ! Soudain, un bruissement dans les branches se fit entendre. Nola, le bel ours, apparut et lui dit :
•N’aie pas peur, mon beau-Père Noël, je vais te guérir ! Nola attrapa la main blessée dans ses grandes
pattes et lécha le doigt où l’épine s’était plantée.
C’est ainsi que faisait Nola avec ses petits !
En quelques secondes, le Père Noël n’avait plus
mal et put repartir afin de poursuivre sa tournée.
Le matin, les oursons, Nola et Kitty sa femelle, purent se régaler avec le pot de miel que le gentil Père Noël leur avait laissé en cadeau.


Un cadeau pour le chien

Simon n’a pas toujours été très sage. Quand sa maman lui demande de ranger ses jouets dans le grand coffre en bois, le gamin n’obéit pas, Papa se fâche et l’enfant pleure en boudant.
C’est la nuit du réveillon. Les invités sont arrivés ; tous ont revêtu les beaux habits de fête. Maman a préparé un bon repas, elle a mis des bougeoirs sur la grande table de la salle à manger recouverte par une nappe rouge et or, ornée de branches de houx et de petites guirlandes.
Mais Simon et sa petite sœur Maria n’ont pas le droit d’attendre l’heure du festin. Maman leur a servi une bonne soupe de légumes faite « maison » et une tranche de jambon avec de la purée de pommes de terre, suivie d’un yaourt et de bûchettes en chocolat noir. Un brin de toilette, le brossage des dents, et les voilà en pyjama. Avant de dire « bonsoir » à tout le monde, les enfants n’ont pas oublié de disposer leurs chaussons au pied du sapin, qu’ils ont décoré avec l’aide de Papa. Puis ils vont au lit, chacun dans sa chambre.
Simon ne veut pas dormir, tandis que Maria est bien sage, surtout que Maman a bien répété plusieurs fois que le Père Noël ne passe pas si les enfants ne dorment pas. Simon se lève sans faire de bruit. Tout le monde s’amuse bien dans la grande pièce. On rit, on chante. Comment dormir avec un tel chahut ? Mais Papa a l’oreille fine, et il a vite repéré l’intrus qui ouvrait la porte, pourtant discrètement. Simon se fait gronder et retourne prestement au lit.
Après plusieurs heures, il s’endort. Lui qui aurait tant aimé voir le Père Noël dans sa maison au lieu de l’apercevoir dans les magasins ou dans la rue !
Au petit matin, Simon va vite regarder au pied du bel arbre, mais il découvre avec surprise, un oignon dans sa pantoufle, tandis que sa sœur déballe son cadeau, une belle poupée avec des robes et un manteau de velours.
Simon va pleurer, il sent les larmes arriver. C’est alors que Papa lui dit :
•Il fallait être beaucoup plus sage, mon garçon ! Le Père Noël t’aurait récompensé ! Regarde, même Couick, le chien, a eu un joli bob bleu !
Effectivement, un présent est posé sur le coussin du brave toutou. Simon sent son cœur se briser. Il avait pourtant écrit une belle lettre avec un joli dessin pour faire sa commande.
Soudain, Maman s’exclame :
•Mais il reste un cadeau caché derrière le mien ! Et Simon s’écrie :
•C’est pour moi, il y a une étiquette avec mon prénom dessus ! Merci Père Noël ! Je te promets d’être encore plus sage dorénavant !
Simon a eu quand même, mais de justesse, un joli mécano. Il est très gentil, le vieux bonhomme !


Le sapin est réjoui

En arrivant dans la grande salle de séjour de la maison d’Emilie, le Père Noël a une surprise.
Les enfants ont déposé leurs souliers dans un fauteuil en bois, sur une page de vieux journal.
Pourquoi ? se demande le vieil homme, en se grattant la barbe.
Soudain, il aperçoit un remous dans les branches. Le sapin s’illumine, scintillant. Il est réjoui et étend son feuillage. Les clochettes tintinnabulent, émettant un doux chant.
Alors, le Père Noël comprend. Les enfants ont eu peur que le sapin avance et cache ou abîme les chaussures.
Bonne idée ! pense le distributeur de jouets.
Puis, il repose les petits souliers, les remplissant de bonbons, et sort de magnifiques poupées et trains électriques de sa hotte.
Emilie, Ludovic, Margaux et John seront ravis à leur réveil, le matin de Noël, sous la neige qui ne cesse de tourbillonner derrière les vitres.


Témoignage sur l'autoédition de Aubineau Claudine


Toujours aussi satisfaite de ce site pour l'auto-édition de mes livres, je viens de faire éditer le 8e document, et j'ai l'intention d'en faire 3 autres qui sont en préparation, 2 suivants sont en projet.

Merci surtout à Karim qui est toujours à notre écoute et qui propose de bons conseils.