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couverture du livre Trazélénia : Retrouvailles écrit par Scheele Lilou

Scheele Lilou Trazélénia : Retrouvailles

272 pages
14.8 x 21 cm
Style litteraire : Jeunesse
Numéro ISBN : 978-2-9546994-1-7
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13.50 € TTC

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Métropolitaine uniquement

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Présentation de Scheele Lilou
éditeur de Trazélénia : Retrouvailles


Lilou est née en 2001.

Elle vit à Tours, est en classe de 5e, aime le piano et le japonais, a un lapin et un frère.

Depuis toujours, elle adore les livres et les histoires, avec une passion dévorante pour les romans d’Heroic Fantasy et les mangas.

Enivrée par la réussite qui a entouré la publication du roman « Trazélénia : Les dix gardiennes », rendu possible grâce à une souscription, Lilou poursuit l’écriture de sa trilogie avec passion et bonheur. Ainsi est né « Retrouvailles » pendant l’automne et l’hiver de l’année 2013. A ce jour, même l’écriture du troisième tome est déjà bien avancée…

Le récit devient plus long, plus dense et la psychologie des personnages s’affirme. En même temps, on retrouve dans le tome deux le rythme, les surprises, l’humour et la candeur qui ont fait le charme des « Dix Gardiennes ».

La collaboration entre Maylis et Lilou se poursuit, le texte est agrémenté de magnifiques illustrations.

Vous pouvez retrouver Trazélénia sur facebook, sur booknode ou sur le site du livre et les dessins de Maylis sur www.mayvig.deviantart.com

Présentation de Trazélénia : Retrouvailles


On retrouve Afara et ses amis deux années après la fin du premier tome.

Depuis que la paix est revenue, la vie à Trazélénia est paisible et sereine.

Afara ne sait pas que dans le monde des ténèbres d’Obscuria, la tyrannique assemblée des Mages Noirs vient de décider d’envahir et d’aliéner les mondes de lumière, dont font partie Aerethéa et Trazélénia.

Ils espèrent utiliser les pouvoirs des gardiennes pour passer d’un monde à l’autre.

La souveraine suprême découvre leurs sombres desseins dans une vision et missionne Afara et ses dragonniers pour contrecarrer les plans des envahisseurs.

C’est d’abord à Tours que va se rendre toute la sympathique équipe pour chercher un moyen d’approcher les forces du mal. De là, le voyage la mènera jusqu’à Obscuria à la rencontre des mystérieux Mages Noirs.

Afara va retrouver sa famille adoptive et les autres personnages qui ont marqués le premier tome ainsi que beaucoup d’autres, tantôt maléfiques, tantôt merveilleux, mais toujours hauts en couleur.

Pour aller au bout de sa mission, Afara aura encore une fois besoin de se dépasser et elle va à nouveau éprouver à quel point elle est fragile.


Extrait du livre écrit par Scheele Lilou


Le ciel noir d’encre recouvrait la Cité des Ombres, immense capitale d’Obscuria, l’un des mondes de Ténèbres. La lune perpétuelle, ronde et seule source de lumière, projetait de longues ombres sur le sol de sable blanc du grand désert. Des dragons noirs aux yeux rouges, à peine visibles dans la nuit sombre, planaient au-dessus de la cité. L’un, plus grand que les autres, plongea brusquement vers le bas et rasa une maison d’un seul jet de flammes avant de remonter vers le ciel. Obscuria était un monde composé d’un unique pays de déserts et de forêts mortes depuis longtemps. Sans foi ni lois, si ce n’était celle de vénérer les Mages Noirs, membres du conseil de Saberdiss qui dirigeait le pays, les habitants s’entre-tuaient pour survivre, n’étaient que très peu civilisés, et pourtant très nombreux. Ils étaient en l’an 726 233. Ce grand pays était perpétuellement plongé dans le noir, toujours illuminé par la seule lumière de la lune ronde et blanche. Le conseil de Saberdiss ne faisait rien pour arranger cela, au contraire. Ses membres, puissants dragonniers sombres, laissaient leurs dragons dévorer les villageois et encourageaient parfois ces derniers à s’entretuer, pour leur simple plaisir. Ce jour-ci, ils s’étaient réunis pour parler de leurs importants projets. Les membres, treize au total, étaient rassemblés autour d’une grande table ronde, à l’intérieur du palais de la Cité des Ombres, Dréasrius.

- Il est temps, chers amis, nous allons enfin conquérir les mondes de lumière, en commençant par Aerethéa. Après des centaines d’années passées à attendre, tapis dans notre monde de tristesse, à élever des armées d’innombrables guerriers, nous allons renverser ces idiots prétentieux qui se croient invincibles, et diriger à nous seuls ces mondes. Nous passerons entre eux en utilisant les gardiennes, que nous capturerons à Trazélénia. En attendant, nous allons utiliser notre manière à nous, déclara le plus ancien des Mages Noirs, pourtant d’apparence jeune. De l’autre côté de la table, un autre Mage Noir contemplait la scène avec satisfaction, ses yeux verts brillant de haine et de cruauté, savourant déjà sa vengeance future.

Mydred sauta sur mes genoux en ronronnant. Je soupirai en le caressant. Le Palais de Vie, maison de la dixième gardienne, c’est-à-dire moi, était devenu une véritable animalerie. Il y avait Ofeldy, Aube, Orbe, Santo et Ambrosia dans l’écurie pour dragons ; Tochirô, mon phénix, qui semblait avoir décidé de me suivre partout ; et puis Mydred, le fils d’Ofeldy et d’Aube, un petit dragonneau argenté avec les mêmes yeux de rubis que sa mère et les mêmes griffes et cornes blanches que son père. Curieusement, il semblait m’avoir pris en affection, et me suivait partout, lui aussi, comme si j’étais sa mère. De plus, c’était un véritable goinfre et il me donnait beaucoup de travail, malgré son air adorable de petit ange. Et puis, il y avait Erik, mon petit frère adoptif de douze ans, qui n’arrangeait pas vraiment les choses. Il allait à l’école d’Overgama (la capitale de Palmena, le pays de Trazélénia où nous vivions) de dix heures du matin à seize heures, ce qui me laissait du temps libre. Deux servantes que j’avais rencontrées lors de ma nomination au rang de gardienne, Firine et Domène, venaient deux fois par jour s’occuper de tout le ménage, et ne supportaient pas que je les aide, alors que je me sentais mal de les voir se démener sans pouvoir participer. J’avais finalement compris que ça ne leur posait aucun problème, que c’était leur métier et qu’il valait mieux que je m’occupe de mes devoirs à moi. De ce fait, le palais restait toujours propre et brillant comme un sou neuf, les deux servantes avaient un salaire en plus de celui qu’elles gagnaient en travaillant au palais royal et je n’avais pas besoin de m’occuper des tâches ménagères. Tout le monde y gagnait quelque chose. Tout en continuant de caresser Mydred, je terminai mon petit-déjeuner en regardant pensivement l’horloge de bois sombre. Il était dix heures et quart. Erik était parti depuis une demi-heure. Je terminai mes tartines rapidement puis posai le dragonneau de quatre mois par terre. Il poussa un petit cri plaintif.