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couverture du livre La cible Tome II écrit par Colsenet Denis

Colsenet Denis La cible Tome II

160 pages
11 x 18 cm
Style litteraire : Policier
Numéro ISBN : 978-2-35682-222-2

9.00 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de La cible Tome II


Alors que Marjolie et Jack profitaient pleinement de leur nouvelle existence sur une île perdue, ils tentaient d’oublier leur passé fait de sang et de maintes violences. La CIA se plut encore à se dresser devant eux afin de leur confier une seconde mission, aussi dangereuse et exaltante que la première.

Au fil des chapitres, vous pénétrerez dans une histoire aux effluves de soufre où se mêlent intrigues politiques, secrets d’État, émotions farouches et armes en tous genres ; au fil des pages, vous découvrirez à quel point ces deux héros devront aller jusqu’au bout d’eux-mêmes, jusqu’au bout de leur amour, de leur passion, pour parvenir à sauver leur vie et recouvrer leur indépendance… À jamais… Vous le saurez…


Extrait du livre écrit par Colsenet Denis


Marjolie était heureuse aux côtés de son Jack, qui lui permettait de se sentir belle et de s’épanouir dans cette nouvelle vie au milieu de nulle part, dans un recoin du globe terrestre où il ne pleuvait que quelques semaines par an ; un coin paradisiaque…

Ce jour-là, le soleil du midi tapait fort sur le pare-brise de leur 4x4 décapotable. Ils partirent au gré du vent vers le centre du village, pour faire quelques courses au marché, situé à quelques miles des États-Unis où touristes et marchands faisaient marcher le commerce ; la présence de nombreux paquebots de croisière qui affluaient au large en était la preuve. La plupart d’entre eux accostaient au port.

Après vingt minutes de route, ils arrivèrent à proximité du marché où l’accès devint difficile, voire impraticable à cause de la foule. Jack arrêta son 4x4 à l’angle d’une rue pour que Marjolie puisse finir le chemin à pied, avec son sac à provisions pour acheter des fruits et légumes chez leur marchand préféré. Elle déposa un long baiser sur les lèvres de son compagnon avant de sortir du véhicule, en emportant avec elle une cagette en bois.

Jack fit demi-tour, essayant de trouver une place pour garer sa Jeep Caribbean. Il trouva assez rapidement, en s’arrêtant juste derrière la cabane du marchand de sucre de canne.

 Marjolie discutait toujours avec le même enthousiasme, le même entrain, de stand en stand, comme avec ce poissonnier qui vendait du bon poisson pêché la nuit ; avec ce charcutier avec qui elle s’entendait bien grâce à leur passion commune de la chasse en pleine brousse surtout avec son amoureux ; avec cette femme corpulente et joviale qui avait l’art de disposer ses épices sur une belle table en mariant les couleurs pour attirer le regard des passants ; avec ce fermier qui donnait envie de goûter au bout de son couteau, le délicieux fromage provenant de ses vaches et ses brebis. Après sa petite balade, elle se rendit au seul bar de la place de l’île. Elle y entra gaiement, en déposant au passage sa cagette bien garnie sur une table. Elle salua le barman et commanda.

- Un bon café serré !!

- Tout de suite !! répondit le barman.


 Elle s’assit sur un des tabourets du bar, les coudes sur le comptoir, puis sortit son téléphone portable de son étui qui était enfoui à l’intérieur de sa chemisette blanche. Elle tapota sur le clavier pour rédiger un rapide message à Jack afin qu’il la rejoigne après en avoir fini avec ses affaires.

Soudain, Marjolie se figea devant le miroir qui lui renvoyait une image radieuse grâce à ce teint hâlé qui la satisfaisait parfaitement. Elle passa la main dans ses cheveux pour leur redonner un peu de volume et enlever une mèche tombée devant ses yeux. Elle se plaisait même si cela n’avait pas toujours été le cas, dans une autre vie ; une vie à des années-lumière, certes, mais pas aussi lointaine que ça.
Elle remercia le barman pour le café, prit délicatement la tasse et la porta à ses lèvres. La première gorgée lui ayant légèrement brûlé la langue, elle dut attendre un petit moment pour continuer à le déguster. C’est à cet instant qu’un homme fit son apparition, vêtu d’une chemise à fleurs, de lunettes de soleil et coiffé d’un chapeau de paille ; un vrai touriste sorti de nulle part. Il prit place sur le tabouret juste à côté d’elle au moment même où elle buvait une deuxième gorgée, cette fois-ci un peu moins chaude. Elle reposa la tasse à moitié vide tout en léchant sa lèvre supérieure et en poussant un soupir de satisfaction, tant le goût de ce café l’avait ravie. Elle fut du reste étonnée de s’être ainsi laissé aller. Alors qu’elle allait boire une nouvelle gorgée, l’homme assis près d’elle prononça, sans détourner la tête, ce simple nom :

- LUCIFER !!!!