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couverture du livre Il suffirait de presque rien écrit par Grepinet Patrick

Grepinet Patrick Il suffirait de presque rien

180 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-9549358-0-5

19.19 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Il suffirait de presque rien


A priori, tout les séparait, et l’âge en premier lieu : vingt ans d’écart. Mais pas seulement. Max était marqué par la vie, dans sa chair et dans son cœur : la prothèse qui lui tenait lieu de jambe gauche le lui rappelait chaque jour et à chaque pas. Lila était belle et rayonnante, pleinement heureuse dans sa relation de couple. Max était solitaire et taciturne et camouflait sa difficulté en se réfugiant dans un coin perdu du Vietnam. Lila mordait à la vie avec délice. Pourtant, leur rencontre sera une évidence : comme si tout n’avait existé auparavant que pour aboutir à ces moments de magie où deux êtres se reconnaissent sans jamais s’être connus.

Mais comment vivre une telle passion sans tout détruire alentour ? Il suffirait de presque rien. Lila et Max vont trouver leur propre chemin, dans ce qui sera à la fois souffrance et bonheur partagés, pour inscrire leur relation dans la durée, si ce n’est dans l’éternité. Entrez dans ces pages, venez vous plonger dans la belle histoire d’amour entre Lila et Max.

Une dernière précision : lorsque vous aurez lu ce livre, si vous avez aimé ce roman autant que l’auteur a aimé la raconter, et seulement dans ce cas, regardez très attentivement la couverture, vous y verrez peut-être le nom de celle qui… Peut-être.


Extrait du livre écrit par Grepinet Patrick


Ils étaient enfoncés dans le siège arrière du 4x4 japonais qui leur servait de taxi et n’avaient qu’un vague aperçu du spectacle qui se déroulait alentour. La nuit était tombée depuis une bonne heure, une nuit âcre, tout d’un bloc, et la pluie tropicale qui crachait depuis quelques minutes formait un épais rideau, les enveloppant comme pour les isoler du reste du monde. À peine remarquaient-ils les reflets des vitrines scintiller dans les nombreuses flaques d’eau qu’ils traversaient, aspergeant généreusement tout ce qui se trouvait à proximité lors de leur passage. Des halos de lumière multicolores entouraient les lampions installés partout devant les commerces, comme pour leur rappeler le spectacle de Noël dans les villes de leur enfance. Comme tous les jours, à toute heure, les rues grouillaient de monde : piétons, vélos, scooters, voitures, chacun tentait de se frayer un chemin au milieu de cet agglomérat humain. Sans un cri, sans une injure, juste quelquefois un regard désapprobateur lorsque l’aile d’un taxi frôlait de trop près la jambe du passager d’un deux-roues un peu présomptueux. Lila aimait cette atmosphère, elle se régalait de cette circulation en apparence totalement désorganisée, en réalité dotée d’un code implicite qui évitait presque toujours les frottements de tôle. Presque toujours.

Lila avait rejoint Benoit six mois auparavant et découvrait le Vietnam. Elle ne regrettait pas ce choix. Ils étaient arrivés à Hoi An depuis une semaine et elle ne cessait de s’émerveiller : ses maisons de bois à l’architecture si particulière, vestiges de sa gloire passée ; ses ruelles animées jour et nuit, bordées d’échoppes alignées en rangs d’oignons : costumes sur mesure, tableaux de soie, bois laqué, sculptures, bibelots, tous ces objets pour la plupart inutiles qui bientôt, iraient encombrer les valises puis les armoires des visiteurs de tous les pays ; Hoi An avait des allures de Venise asiatique et n’échappait pas à la frénésie commerciale d’une cité essentiellement vouée au tourisme. Mais Lila aimait également déambuler dans les allées du marché avec ses odeurs envahissantes de poisson pourri, de Nuoc-Mâm et d’autres senteurs inconnues. Et ces sourires, partout ces sourires d’enfants, de vieillards, de jeunes filles aux yeux d’une si grande douceur. Malgré l’agitation permanente, Lila était parfaitement à l’aise dans cette ville.

Crissement de pneus, embardée, choc sur la carrosserie, Lila et Benoit furent brinquebalés dans la voiture pendant quelques instants jusqu’à ce qu’elle s’immobilise. Ils eurent à peine le temps d’entendre le chauffeur prononcer dans un anglais vietnamisé : « lui, finira par se faire tuer ! ».

Avant que le taxi ne redémarre, Lila se retourna et aperçut, au travers du rideau de pluie, une silhouette approximative sautiller et boitiller pour atteindre le trottoir et se mettre à l’abri du flot de circulation. Au Vietnam, pour un piéton, traverser la rue est une aventure intéressante ; tenter l’expérience de nuit et sous des trombes d’eau, un exploit à ne pas renouveler trop souvent ; mais le faire sans être en possession de tous ses moyens relève plutôt du suicide. L’individu qui venait d’échapper de peu à une rencontre brutale avec l’aile gauche de leur véhicule avait manifestement des difficultés à se déplacer.

- Vous le connaissez ? demanda Benoit au chauffeur.
- Lui est bien connu. Lui est français, vit ici depuis longtemps. Complètement fou !


Témoignage sur l'autoédition de Grepinet Patrick


Déjà des retours de lecteurs. Quel plaisir de s'entendre dire, de la part de plusieurs lecteurs, qu'on n'a pas pu décrocher du livre avant d'avoir fini.

"quelle magnifique histoire d'amour et de sentiments ! Je l'ai lu d'une seule traite". Quand je lis ça, je fonds !