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couverture du livre Quelque part écrit par Drouard Pierrette

Drouard Pierrette Quelque part

88 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-35682-471-4

15.00 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Drouard Pierrette
éditeur de Quelque part


Cadre hospitalier, maître es Sciences de l’Education avec une passion de toujours : l’écriture.

Cette passion qui date de l’école primaire ne m’a jamais quittée et, à l’heure de la retraite, de retour dans le petit village caché en Luberon de mes ancêtres, j’ai repris la plume pour vous livrer mon premier livre autoédité.

Présentation de Quelque part


Ce livre parle d’un lieu, d’amour, de labeur, de la nature ayant pour cadre, une guerre dévastatrice.

D’un lieu, Goult, entre monts du Vaucluse et mont du Luberon, où grands-parents maternels et paternels, venus tous les deux d’Italie en 1922, ont su construire leurs vies dans le village de mon enfance.

D’amour indéfectible, entre Jean et Henriette, mes parents, avec la découverte de leurs échanges épistolaires pendant la période où Jean était aux chantiers de jeunesse.

De dur labeur dans cette campagne provençale.

De la nature, au lieu-dit le Morisot, la maison familiale de mes souvenirs d’enfance où flottait un subtil parfum de lavande.


Extrait du livre écrit par Drouard Pierrette


Les étés se succédant je compris la facilité qu’ont les gens du Sud à imager leurs dires. Pagnol et une poignée d’autres écrivains ont su, pour notre plus grand plaisir les immortaliser. Ce temps est révolu, les villageois d’ici ou les citadins d’ailleurs préférant rester devant leur télévision.

Durant ces soirées à la belle étoile, j’aimais m’allonger sur le rocher en rêvassant ! J’avais l’impression de faire corps avec ce ciel illuminé de milliers d’étoiles étincelantes. Je pouvais apercevoir la voie lactée, l’étoile du berger, la petite ourse, la grande ourse... J’avais bien retenu les leçons du papa de Gérard !

Dans la chaleur de la nuit, des étoiles filantes zébraient le ciel furtivement et m’invitaient à faire un vœu. C’était la coutume ! Mais si l’on voulait que le vœu se réalise, il fallait le garder secret et grand-mère me taquinait pour que je le lui dévoile. Puis, peu à peu, dans la pénombre, les conversations se faisaient plus sourdes, bien vite remplacées par le chant des grillons.

Mamie sonnait l’heure du retour à la maison pour se coucher. A contrecœur, je m’exécutais, j’aurais tant aimé passer la nuit entière sur ce rocher, avec comme seules limites la voûte céleste étoilée. Nous redescendions, bras dessus, bras dessous avec mamie, accompagnées chemin faisant de quelques vers luisants aux lumières bleutées.

Un peu plus tard, jeune fille, quand je revenais à Goult, c’était le temps des boums mais pas n’importe où, en pleine campagne au lieu-dit : les terrasses. Le père d’un ami y possédait une borie, vous savez, ces constructions de pierres sèches, empilées savamment les unes sur les autres, que l’on trouve dans le Vaucluse et qui servaient d’abris aux bergers. Et bien, l’une d’entre elles, était transformée en véritable boite de nuit.