Laroche Chloé À la rencontre d’un chemin nommé Solidarité
324 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g offset
Style litteraire : Autres
Numéro ISBN : 978-2-9562083-3-4
13.00
€ TTC
Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement
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Présentation de Laroche Chloé
éditeur de À la rencontre d’un chemin nommé Solidarité
Chloé LAROCHE est née en 1966 à Grenoble et a écrit plusieurs ouvrages dont : « Un violon rugit sur la mer » et « Il en ailes, elle en île - Quand un couple traverse le cancer », tous édités avec Autres Talents, dont elle est très satisfaite. Elle écrit depuis toujours, en livres auto-édités et au sein d’un blog créé en 2008, avec cet infini amour des autres et cette immense envie de partage autour de l’écriture, dans un sens de créations solidaires et de « main tendue ».
Chloé a écrit aussi, il y a trente ans, une histoire poétique sur l’oeuvre de Marc Chagall, dans un livre illustré (71 pages dont 50 couleurs) contenant un CD, avec sa voix racontant la Saga, que vous pouvez lui demander directement, car c’est une édition confidentielle, au prix de 10 euros, plus 3 euros de frais de port : « Saga Solaire au Soleil de Chagall », à l’adresse mail suivante : ac.laroche38@gmail.com
Chloé LAROCHE est maman d’une petite Océana partie au ciel il y a vingt ans, de deux jeunes filles recueillies au Bénin et en Roumanie et d’un jeune garçon. Elle est une fidèle membre de Short Édition, ainsi qu’ambulancière et taxi sanitaire, sans oublier la violoniste engagée pour la paix, lauréate du Concours 1991 « Exploit autour du monde » et diplômée du Dumi, le Deug des Musiciens intervenants, depuis 1989, au CFMI de Lyon.
Chloé est en statut associatif avec « Ô Chêne de Chloé », association dans laquelle elle va proposer des randonnées musicales et des Randos-Santé labellisée avec la FF Randonnée dès 2019. Chloé reverse ses droits d’auteur à l’association, après avoir remboursé ses frais d’édition, et pour son ouvrage « Il en ailes, elle en île », elle en distribue gratuitement dans les hôpitaux et centres d’accueil des personnes atteintes de cancer. Elle espère, avec ses droits d’auteur, pouvoir en envoyer dans les centres médicaux de la France entière, et notamment dans les 35 centres ERI, espaces de rencontre et d’information sur le cancer.
Présentation de À la rencontre d’un chemin nommé Solidarité
Ce premier tome a été écrit par l’auteure comme un voyage citoyen dans plusieurs domaines de notre société, afin d’offrir en partage avec ses lecteurs un témoignage poignant et détaillé concernant la solidarité et l’entraide.
Les différents domaines abordés, dans cette étude humaniste, sont le couple, les enfants, l’éducation, les femmes, l’adoption, la rencontre amoureuse, la prison, l’enseignement, la route et la sécurité routière, le milieu humanitaire, les ambulanciers, la pédophilie, le monde médical, les patients, la parentalité, les migrants, la violence, la crise, le devoir de mémoire, la guerre, l’adolescence, etc.
L’auteure apporte aussi son témoignage personnel concernant l’adoption de ses filles au Bénin et en Roumanie. Elle raconte sa résilience après le décès de sa première fille et comment elle a accompagné son fils, en deuil de son père. Elle dévoile son expérience d’ambulancière en de multiples confidences croisées avec les patients accompagnés.
Elle nous offre aussi son histoire d’enfance et sa combativité pour se sortir de l’emprise d’un père violent, qui a enfermé ses enfants dans un monde construit de toutes pièces, à l’écart du monde qu’il pensait mauvais. Mais Chloé a su puiser en elle la force et l’énergie de croire en son propre chemin, un chemin différent de ce que son père exigeait. Elle a retrouvé sa liberté et aussi la permission intérieure d’être soi, avec son authenticité. Elle raconte ce chemin difficile mais salvateur.
Chloé Laroche souhaite par ce livre donner l’envie de s’engager dans un chemin d’amour des autres, de paix véritable et de respect réciproque. Elle crée le principe du « réflexe de solidarité », concept qui permettrait à chaque citoyen d’intervenir à la seconde pour secourir autrui, que ce soit dans un accident de voiture ou une agression, pour un proche ou un inconnu, une femme, un enfant.
Extrait du livre écrit par Laroche Chloé
« Si Froduald Karuhije, maçon au Rwanda, n’avait pas creusé des tranchées ingénieuses pour y cacher des personnes et les nourrir pendant le génocide de 1994, quatorze Tutsis seraient morts.
En juillet 2004, si le jeune Damien Gladieux n’avait pas plongé d’un pont pour sauver un enfant de quatre ans de la noyade, une famille serait en deuil.
Si Cornélia Walser Kruse n’avait pas agi avec sang-froid et un courage extraordinaire le 10 septembre 1999, une femme et son bébé seraient morts dans leur voiture tombée dans le lac de Zurich. Cornélia n’a pas hésité à rentrer dans l’eau pour ramener la mère sur la terre ferme puis à replonger pour sauver le bébé pris au piège dans son siège-auto. Cette femme a été la première lauréate des Chevaliers de la Route de l’An 2000.
En 1984, si John Kriticos, camionneur canadien, avait pensé à sa propre sécurité, il n’aurait pas porté secours à ce bébé de 19 mois attaché sur le siège arrière d’une voiture en flammes. Depuis 1956, un prix est attribué chaque année à un héros canadien de « camionnage » qui a fait preuve de courage, de présence d’esprit et d’intégrité dans une situation d’urgence, comme John.
Toutes ces personnes sont un exemple du choix de solidarité dont j’ai parlé plus haut. À un moment donné, précis, elles ont croisé le destin d’un autrui en danger et elles n’ont pas hésité à leur venir en aide.
Vous allez me dire : « Le fait de sauver quelqu’un de la noyade ou du feu suffit-il pour être un héros ? » Je vous répondrai ceci : toutes ces personnes sont sur le chemin du cœur, simplement, et leur acte le prouve sans grand discours. Le jeune Damien, après le sauvetage de l’enfant, a déclaré : « J’ai juste sauvé un petit. Pour moi, c’est normal. » Comme je l’écrivais précédemment, il y a énormément de héros sur cette Terre… héros méconnus, invisibles, cachés… si simples dans leur quotidien, si saints dans leur simplicité.
Si le regard que l’on porte sur la vie est tourné vers les autres, alors le pourquoi de la solidarité n’a plus de questions, seulement des réponses.
Être solidaire, c’est peut-être déjà être attentif à ce qui se passe autour de soi et devenir un acteur vivant de l’entraide et de la prise de conscience humaine.
Un jour, il y a quatre ans, alors que je conduisais mon véhicule de travail pour aller chercher des jeunes handicapés, je me suis retrouvée à un feu derrière une voiture verte où se trouvaient deux femmes à l’avant et une petite fille d’un an et demi à l’arrière. Cette petite fille n’était pas attachée et naviguait de l’arrière de la voiture à l’avant où elle allait embrasser sa mère. Il y avait beaucoup de tendresse et d’amour entre elles. La jeune maman tournait la tête sur la droite pour embrasser son enfant en attendant le passage au feu vert.
Pourtant cette enfant était en danger et j’étais témoin de cela. Devais-je intervenir ? Ne pas intervenir ? Laisser la mort frapper cette enfant sans chercher à prévenir, sans aller aider un petit être laissé sans protection dans un véhicule qui peut devenir une arme de mort avec un pare-brise éclaté par l’impact d’un corps d’enfant non attaché. Un premier feu est passé au vert et je n’ai rien fait. J’étais derrière cette voiture, mon sang s’est glacé et je n’ai rien pu faire. Elle a tourné et j’ai tourné derrière… Puis un deuxième feu. Je sors ? Je vais voir la maman pour lui parler ? Je n’ose pas… Je me dis que je dois intervenir pour cette enfant et puis le respect de la liberté d’autrui me cloue dans mon siège au volant de ma voiture.
Le respect de la bêtise d’autrui… m’a clouée et a fait que je n’ai rien pu dire. Puis vient un stop. La voiture est toujours devant moi et je la suis. C’est mon itinéraire. Le hasard m’a placée derrière ce véhicule où j’observe toujours l’enfant non attachée. Un autre feu rouge se présente. Zut, à bas… ».
(pages 40-41)