LECOFFRE Jean-Pierre Mesnil-Raoul, Fresne Le Plan, Montmail au début du XXe siècle
210 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 135 g couché brillant
Style litteraire : Autres
Numéro ISBN : 978-2-35682-699-2
20.00
€ TTC
Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement
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Présentation de LECOFFRE Jean-Pierre
éditeur de Mesnil-Raoul, Fresne Le Plan, Montmail au début du XXe siècle
Après le livre « 60 ans de passion pour le cyclisme Normands » puis « approchez les enfants que je vous raconte » (livre de contes destiné aux enfants), Jean-Pierre LECOFFRE, pour son troisième ouvrage, retrace la vie dans son village, au début du siècle dernier, livre enrichi de très nombreuses cartes postales anciennes qui témoignent de ce passé.
Présentation de Mesnil-Raoul, Fresne Le Plan, Montmail au début du XXe siècle
Ce livre de 210 pages et Illustré par de très nombreuses reproductions de cartes postales anciennes, nous fait découvrir les villages Normands de Mesnil-Raoul, Fresne le Plan et Montmain, au début du XXe siècle, avec tous ses commerces aujourd'hui disparus. Une façon de vivre très différente de notre période actuelle.
L'auteur a également consacré de nombreuses pages et photos aux communes environnantes :
Auzouville sur Ry, Bois d’Ennebourg, Boos, Bourg-Beaudouin, Franqueville Saint Pierre, La Neuville Chant d’Oisel, Letteguives, Renneville et Saint Aubin Epinay.
C'est plus d'une centaine de cartes postales du début du vingtième siècle qui illustrent cet ouvrage.
L'auteur connaît bien la région puisque cela fait plus de quarante ans qu'il habite le village de Mesnil-Raoul.
Ce livre est le fruit de nombreuses recherches dans les archives, mais également grâce aux témoignages et aux souvenirs de quelques anciens qui ont vécu cette période.
Extrait du livre écrit par LECOFFRE Jean-Pierre
INTRODUCTION
Fin 1996, Monsieur Adrien FLEURBAEY, alors maire de la commune, publiait un excellent ouvrage intitulé « De Ménirollon à Mesnil-Raoul ». Ce livre retrace l’historique de la commune depuis le IXe siècle et nous renseigne sur les origines et le nom de Mesnil-Raoul.
En épilogue, Monsieur FLEURBAEY termine son ouvrage par les quelques phrases suivantes ;
« Cher lecteur vous voici parvenu à cette page, la dernière… mon espoir, c’est de ne pas vous avoir trop déçu. Ce modeste récit n’aborde que très peu l’histoire de Mesnil-Raoul au XXe siècle. Pourtant sa fin est pour bientôt. J’ai pensé que les événements, les faits, les anecdotes de cette époque peuvent être rapportés par des Mesnirollonnais plus qualifiés que je ne le suis. Aussi je leur laisse le soin de le faire. L’histoire continue, demain c’est déjà le XXIe siècle. »
C’est en relisant ce livre que, arrivé à ce passage évoqué ci-dessus, je me suis dit et pourquoi je ne relèverais pas ce défi et pourquoi je n’essaierais pas d’écrire la suite de son livre comme Adrien Fleurbaey nous y invite.
Il déclare entre autre, je cite « J’ai pensé que les événements, les faits, les anecdotes de cette époque peuvent être rapportés par des Mesnirollonnais plus qualifiés que je ne le suis ». Je n’ai surtout pas la prétention d’être plus qualifié en écrivant ce livre. M. FLEURBAEY, j’ai beaucoup trop de respect pour vous et votre ouvrage, et aussi pour tout ce que vous avez fait pour votre commune ; NOTRE COMMUNE.
Depuis que j’habite MESNIL-RAOUL, je me suis toujours passionné pour l’histoire de mon village ainsi que pour les deux communes environnantes de FRESNE LE PLAN et MONTMAIN. Ma passion pour les photographies anciennes et ma fréquentation des foires à tout et des brocantes, ont fait que je possède une bonne collection de cartes postales et de photos datant du début du XXe siècle et représentant nos trois villages au siècle dernier.
Que les lecteurs me pardonnent, surtout ceux des autres communes, si la partie MESNIL-RAOUL est plus abondante que celles de FRESNE LE PLAN et MONTMAIN, à cela deux raisons :
– Etant habitant de MESNIL-RAOUL, j’ai forcément plus de documentations sur mon village,
– Il a été édité de très nombreuses cartes postales anciennes représentant MESNIL-RAOUL, alors que pour les deux autres villages, leur nombre a, semble-t-il, été assez limité.
En écrivant ce livre, je n’ai surtout pas essayé de retracer l’histoire complète de ces trois communes au cours du XXe siècle, mais avant tout, faire partager toutes ces photos anciennes qui sont l’image de la vie au début du siècle dernier. J’ai essayé de les assortir de quelques commentaires ou anecdotes, dont certains m’ont été rapportés par quelques anciens des communes concernées.
J’ai complété cet ouvrage avec quelques pages sur chacun des villages qui nous entourent. Nous les traversons souvent, nous nous y arrêtons parfois, nous y avons peut-être de la famille ou des amis, bref, nous nous y intéressons car ce sont nos voisins.
Je vous souhaite une bonne lecture, et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce livre que moi j’ai eu de plaisir à l’écrire.
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L’ANCIENNE HALLE
Cette carte postale est certainement la plus connue de Mesnil-Raoul et la plus recherchée par les collectionneurs. Elle est devenue le symbole du village et l’image de marque du passé de la commune.
Autrefois, Mesnil-Raoul était une commune assez active avec des commerces et surtout un marché très dynamique (comme le rappelle M. FLEURBAEY dans son livre « de Mesnil-rollon à Mesnil-Raoul »).
Ce marché se déroulait sur la place de l’église. La commune décida de construire une halle afin d’abriter vendeurs et acheteurs, mais encore fallait-il trouver les finances. La commune décida de demander au Roi Charles X l’autorisation de vendre quelques parcelles de terres communales pour financer ce projet. Par une ordonnance en date du 1er novembre 1826, le roi autorise cette vente « le produit de cette aliénation sera employé à la construction d’une halle » (extrait de l’article premier de l’ordonnance du roi du 1er novembre 1826)
La réalisation se fera en 1828. Jusqu’à la guerre 1914-1918 elle abritera le marché hebdomadaire.
Après la première guerre, le marché de Mesnil-Raoul perdra beaucoup de son importance, avant son arrêt définitif.
Le 29 février 1920, le conseil municipal, constate que « la halle n’est plus d’aucune utilité et que son état de vétusté risque d’occasionner des travaux très coûteux pour la commune. »
Dans sa séance du 2 novembre 1920, le conseil municipal décide de mettre en vente par adjudication, l’édifice qui devra être démoli par l’acquéreur.
Il est certain qu’à l’époque on ne parlait pas encore de la conservation et de la sauvegarde du patrimoine local. Mais cette décision ne semblait pas faire l’unanimité au sein de la population.
C’est un fermier du village qui se rendra acquéreur, avec, dans un premier temps, l’idée de la reconstruire dans sa ferme. La rumeur dit, que cette reconstruction ne verra jamais le jour, car plusieurs évènements (la réticence des habitants, la foudre qui frappe sa propriété, un grave accident dont sera victime un ouvrier chargé de la démolition) provoquèrent la peur de l’acquéreur qui abandonna ce projet.
Et c’est ainsi que, ce qui faisait certainement la fierté des Mesnilrollonnais de l’époque, a disparu à tout jamais du paysage communal. Rien ne sera reconstruit à son emplacement, et c’est un peu de pelouse et quelques massifs de fleurs qui se trouvent maintenant à cet endroit.
C’est dans cette halle que va naître, le 26 mai 1908, une petite fille, que ses parents prénommeront Valentine. Curieux endroit me direz-vous, pour venir au monde. Mais rappelez-vous nous sommes en 1908, les maternités n’existaient pas et les femmes accouchaient généralement dans leur maison. Mais voilà, les parents de la petite Valentine étaient, ce que l’on appelait en ce temps-là, des bohémiens (sans que ce terme ne soit péjoratif ou irrévérencieux) ; maintenant on dirait des gens du voyage. Le Papa était un artisan ambulant et donc de passage à Mesnil-Raoul. Il alla déclarer la naissance de sa fille à la mairie assisté de deux témoins ; Monsieur Messier (l’instituteur du village) et Monsieur Delépine. A cette époque, les déclarations de naissance se faisaient obligatoirement par le père avec la présence de deux témoins.
Tout prêt de l’emplacement de cette ancienne halle, dans les années 1960-70, un dancing a vu le jour. Le sweet club (c’était le nom de cet établissement) était très connu et très fréquenté par les habitants de la région rouennaise. Il a fermé ses portes au début des années 1970, devenu depuis, une maison d’habitation.
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LE MANOIR DU FRESNAY
Ce magnifique manoir est situé sur la D 13 à la sortie de Fresne le Plan en direction de Martainville.
Il a été inscrit au patrimoine de France. La propriété est située sur un domaine qui faisait partie du fief de la puissante abbaye de Saint Amand de Rouen (déjà évoqué dans le chapitre Mesnil-Raoul), jusqu’à la révolution.
C’est François de Rougeville, avocat au parlement de Rouen qui a fait construire cette demeure entre 1716 et 1720. La construction a été réalisée en briques orange, très typique de la région, à l’image du château de Martainville tout proche.
A cet emplacement et avant la construction du manoir, il existait une maison bourgeoise située sur une propriété de six hectares qui a appartenu à la famille Estard de 1562 à 1714. Le 2 décembre 1714 Monsieur François de Rougeville va se rendre acquéreur auprès de Madame Marie Anne Estard de l’ensemble pour la somme de 15 400 livres,
Il entreprit de démolir cette maison, pour y construire selon le terme architectural de l’époque une « folie ». Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ce mot désignait une maison de plaisance à l'architecture parfois fantaisiste, bâtie hors des limites d'une grande ville (source Centre National de ressources textuelles et lexicales) ; l’équivalent de ce que l’on appelle maintenant une résidence secondaire.
Puis le fils, également prénommé François, prit la succession de son père. Il était auditeur à la cour des comptes de Normandie et écuyer du roi.
En 1766, la propriété est vendue à un riche bourgeois rouennais, Monsieur Michel Saint Evron.
En 1808, le 26 ventôse (sixième mois du calendrier républicain), c’est Monsieur Laurent Gendron (agriculteur) qui se rend acquéreur du manoir sous forme de rente et pension viagère. Il sera le maire de la commune de Fresne le Plan en 1844.
En 1847, à l’occasion d’une succession, la propriété de six hectares sera morcelée, le parc du manoir sera réduit à un hectare.
Les propriétaires vont ensuite se succéder. On retrouve trace d’un certain Monsieur Cheneval, qui avait envisagé raser le premier étage pour réaliser des économies de chauffage. Heureusement son projet n’a jamais vu le jour.
En 1958, Maître Raymond Bettinger (licencié es-lettres, docteur en droit et avocat à la cour) achète ce manoir à un industriel anglais.
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Témoignage sur l'autoédition de LECOFFRE Jean-Pierre
Pour mon troisième livre, et après beaucoup d'hésitations, j'ai fait le choix de l'auto-édition. Les conseils et aussi l'aide apportée par "autres-talents.fr" m'ont vraiment été très précieux pour cette première expérience. Le résultat est conforme à mes attentes, avec un livre de grande qualité.
Merci "autres-talents.fr".
Pour mon prochain livre je ferais appel une nouvelle fois, à "autres-talents.fr" sans aucune hésitation.