Gay Michel Au diable les énergies renouvelables !
144 pages
148 x 210 mm
Style litteraire : Contemporain
Numéro ISBN : 978-2-9555927-1-7
22.00
€ TTC
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Métropolitaine uniquement
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Présentation de Gay Michel
éditeur de Au diable les énergies renouvelables !
Ancien pilote de chasse dans l'Armée de l'air, Michel Gay n’a jamais été en relation professionnelle avec l’industrie de production d’électricité. Il a voulu se faire une opinion de citoyen doté d’une bonne culture scientifique sur la question énergétique qui suscite tant de passion dans notre pays.
L’ampleur du mensonge sur les énergies renouvelables lui est alors apparu derrière les discours lénifiants sur leurs fausses capacités à succéder aux énergies fossiles et nucléaires.
Présentation de Au diable les énergies renouvelables !
A l'exception de l'hydroélectricité, les énergies renouvelables intermittentes, hors l'hydroélectricité (EnR) sont une illusion passagère et ruineuse.
Des lobbies, voire des maffias, s'enrichissent grâce aux généreuses subventions publiques en France et en Europe. Des citoyens se sont ruinés dans des investissements hasardeux qui se sont terminés par de retentissantes faillites de sociétés de construction d'éoliennes et de PV en Espagne, en Italie, en France, et aussi en Allemagne qui commence à s'apercevoir de son erreur. Elle est sur le point d'arrêter la désastreuse expérience des EnR après avoir engagé et perdu des milliards d'euros.
Seuls de zélés fonctionnaires européens, ainsi que des élus intoxiqués par la propagande écologiste et déconnectés de la réalité, continuent à croire aux EnR. La réalité de la situation économique ne leur apparaît toujours pas, et leur entêtement confine à la bêtise.
Ce projet insensé de transition énergétique fondé sur les EnR constitue une aberration technique et économique.
Il est urgent d'ouvrir les yeux et d'engager d'immenses chantiers pour la mise en place d'infrastructures nouvelles nécessaires à la distribution généralisée et massive d'électricité décarbonée.
L'électricité succédera de plus en plus au pétrole dans le transport, et au gaz dans les logements.
La loi de transition énergétique pour la croissance verte, est une véritable stupidité. Elle a déjà englouti plusieurs milliards d'euros en pure perte. Ce gâchis, par effet d'éviction, retarde le financement des véritables moyens productifs d'avenir.
Arrêtons immédiatement l'aventure folle et sans issue du développement des EnR. Ces chimères ruineuses et inutiles doivent être abandonnées le plus rapidement possible. Elles ont pu prospérer grâce à une idéologie pernicieuse voulant faire croire à un avenir paradisiaque, alors qu'elles mènent en enfer.
Exceptés l'énergie hydraulique et quelques cas mineurs, comme la biomasse (à utiliser avec parcimonie), le solaire thermique (autofinancé), ainsi que la géothermie (pour l'eau chaude) et les marées (dans les rares endroits où c'est possible), les EnR sont une malédiction.
Oui, vraiment, au diable les énergies renouvelables !
Extrait du livre écrit par Gay Michel
Cinq idées fausses sur la transition énergétique selon l'iFRAP
Selon la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (iFRAP), le plan actuel de la France pour la transition énergétique oublie la croissance, et il est fondé sur cinq idées fausses.
1) Il serait invraisemblable que la part du nucléaire passe de 75 % de la production d'électricité nationale en 2015 à 50 % en 2025. Cette baisse d'un tiers de la production supposerait l'arrêt de 23 des 58 réacteurs nucléaires existant en 10 ans. Il serait encore plus irréaliste de passer la part des EnR de 5 % actuellement (excluant l'hydraulique) à 15 %, en 9 ans.
2) Il serait intenable de diminuer la consommation d'énergie de 50 % d'ici 2050 alors que, malgré la crise de 2008, elle n'a baissé que de 0,06 % par an, tandis que la croissance du produit intérieur brut (PIB) n'était que de 0,6 % par an sur la même période.
Or, l'objectif gouvernemental de croissance du PIB pour 2016 est de 1,5 %, et l'augmentation prévue de la population est de 0,45 % par an (74 millions d'habitants en 2050) selon l'Institut national des études démographiques (INED).
3) Il serait trompeur de faire croire que les EnR sont presque compétitives. Leurs coûts de production sont très élevés avec peu de perspectives de réduction, notamment pour l'éolien. Le prix d'achat de ce dernier n'a pas baissé depuis 10 ans en France, et celui de l'éolien marin est environ deux fois plus élevé.
Le coût du solaire photovoltaïque reste encore prohibitif malgré la baisse des prix des panneaux chinois qui représentent moins de la moitié du coût global.
Les ressources géothermiques sont rares.
La biomasse est limitée par sa disponibilité, ses coûts élevés de collecte, et la concurrence avec la production alimentaire.
Les prix affichés par les producteurs d'électricité renouvelable ne tiennent pas compte de l'obligation d'achat, de l'adaptation du réseau électrique et des capacités de production "classiques" nécessaires pour satisfaire en permanence la demande. Quand bien même le problème du stockage de l'électricité serait résolu (ce qui est encore loin d'être le cas), celui-ci a aussi un coût à prendre en compte.
4) Il serait faux de croire que le développement des EnR accroît le nombre d'emplois. Les milliards d'euros (Md€) de surcoûts gaspillés dans les subventions annuelles financées par les Français trouveraient ailleurs une meilleure utilisation. Ils pourraient être investis pour l'amélioration de leur qualité de vie dans des domaines qui le réclament (santé, justice, défense, sécurité, protection sociale…).
Cet argent dilapidé élimine d'autres emplois "invisibles" dans d'autres secteurs d'activité (voir plus loin "La farce tragique des emplois verts"). De plus, une grande partie de cette somme est liée aux importations (éoliennes allemandes et danoises, panneaux photovoltaïques chinois…).
5) Il serait excessif de vouloir réduire les émissions de CO2 de 75 % en 2050. La France (1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) produit déjà beaucoup moins de CO2 par habitant, et par unité de produit intérieur brut (PIB), que les autres pays dans le monde.
En effet, plus de 90 % de son électricité est déjà produite sans émissions de CO2 grâce principalement au nucléaire (75 %) et à l'hydraulique (10 %). La France a entamé sa transition énergétique il y a plus de 40 ans et elle se trouve donc en avance dans ce domaine.
Considérant que l'économie française est handicapée actuellement par des engagements inconsidérés dans les EnR, notamment l'éolien et le solaire, l'iFRAP propose de refonder la transition énergétique sur de nouvelles bases intégrant :
- une augmentation de 17 % de la consommation d'énergie d'ici 2050 pour accompagner la croissance économique,
- le remplacement du charbon et du pétrole par du gaz et de l'électricité d'origine nucléaire,
- la mise en production d'un réacteur équivalent EPR par an, puis de trois réacteurs nucléaires par an entre 2028 et 2050 (soit plus de 60 réacteurs en 20 ans),
- la suppression des subventions et tarifs d'achat garantis supérieurs aux prix du marché.
Les deux objectifs principaux devraient être de minimiser les prix de l'énergie pour les consommateurs, et d'optimiser l'indépendance énergétique de la France pour soutenir la croissance tout en s'engageant dans la réduction de consommation des énergies fossiles (et donc des émissions de CO2).
"Critique de la Folie pure".
Le Sénat a publié le 12 juillet 2012 le rapport n° 667 sur les coûts de l’électricité et la transition énergétique. Ayant lu l’ensemble des auditions (tome 2, 770 pages) puis le rapport de la commission (tome 1, 330 pages), je n’ai retrouvé dans ce dernier ni l’esprit ni la lettre.
Ce rapport à visée antinucléaire est une imposture intellectuelle qui magnifie outrageusement les possibilités des EnR. Il est à l'origine de ma mobilisation pour dénoncer les mensonges, notamment gouvernementaux, sur les EnR.
Le rapporteur du groupe écologiste du Sénat, le sénateur Jean Desessard, désigné pour cette commission d’enquête demandée par son groupe, est loin d’être neutre. Cette commission a procédé à 36 auditions d’excellente qualité entre le 7 mars 2012 et début juin 2012, mais elles ne sont pas fidèlement relatées dans le rapport.
il est probable que les orientations des conclusions du rapporteur « vert » étaient déjà établies dès le départ.
Selon Enerpresse, si le rapport a bien été voté permettant ainsi la publication du travail de la Commission, les conclusions du rapporteur n’ont pas été approuvées par cette commission, ce qui est exceptionnel.
Il est symptomatique de noter que l’intitulé prévu initialement, « Le coût réel de l’électricité afin d’en déterminer l’imputation aux différents agents économiques », a été modifié en cours de route en « Electricité : assumer les coûts et préparer la transition énergétique ». Cette modification aboutit donc au besoin « d’assumer les coûts », mêmes très élevés des EnR, et de préparer une « transition énergétique » semble-t-il choisie d’avance, à base d'EnR intermittentes et chères.
Ce rapport est orienté par une idéologie fondée sur la peur, la dissimulation, la distorsion de la réalité, et le mensonge. Il n'y est question que de restreindre, contraindre, interdire, taxer, imposer, payer, limiter, réglementer, sanctionner, exiger.
Le sénateur écologiste veut faire croire aux Français que l’avenir radieux passe forcément par le développement des EnR.
Ce « travail du Sénat » contredit d'ailleurs celui de la Cour des comptes.
Le dogme antinucléaire des écologistes militants du parti des « Verts » est tellement fort qu’ils n’hésitent pas à paupériser la France pour soutenir un investissement financier et humain massif dans les EnR. Un lobby écologiste puissant organise en douceur, depuis plusieurs années, un hold-up financier "vert" de plusieurs dizaines de milliards d’euros contre les intérêts socio-économiques de la France.
Il serait révoltant qu’une forme de lâcheté politique ne dénonce pas ces manœuvres dangereuses pour l’économie de notre pays.
Des idéologies au goût amer dans notre histoire ont aussi fait usage de trucages et de théories superficielles pour séduire les peuples. Des centaines de milliers de chemises brunes, rouges, noires se sont dressées en toute bonne foi pour étendre leur idéologie, au début par la persuasion, puis ensuite par la force.
Verra-t-on bientôt des milliers de chemises vertes, désinformées par une propagande habile, vouloir imposer par idéologie leur mode de vie dit « écologique » au nom de « Mère Nature » ?
Serions-nous à l’aube d’une dictature « verte » prête à mettre en place autoritairement des moyens de coercition financiers et légaux pour contraindre les réfractaires à participer à la « transition énergétique » vers les EnR pour « sauver la planète » ?
Doit-on craindre pour le futur niveau de vie et la liberté de nos enfants ?
Ayant été outré par le procédé scandaleux et dangereux employé dans ce rapport sur un sujet aussi stratégique pour l’avenir de la France, j’ai adressé au sénateur Ladislas Poniatowski, Président de la commission d’enquête, un document critique (98 pages ) en septembre 2012.
Ecologie : le cave se rebiffe
La production d'énergie d'un pays est une chose sérieuse. Elle est un des piliers qui détermine le mode de vie d'une société. Sans une production d'énergie abondante et bon marché, les civilisations modernes s'écrouleraient d'elles-mêmes. C'est probablement ce que cherchent les "décroissants", altermondialistes et autres rêveurs dangereux, adeptes d'une certaine "écologie" du retour à un passé idéalisé.
Le procédé est simple. Il faut détruire ce qui fonctionne pour le remplacer par des moyens qui conduisent à des impasses techniques et économiques comme, par exemple, l'éolien et le solaire photovoltaïque. La société moderne de consommation "capitaliste" n'y résistera pas et implosera de l'intérieur. Le but recherché sera atteint.
En effet, au-delà des considérations fumeuses sur la transition énergétique, c'est bien vers un changement de société fondé sur le rationnement par la contrainte réglementaire que certains idéologues "verts" veulent conduire les populations, sans l'avouer.
Des reportages mensongers jouant sur l'émotionnel doivent faire peur (le langage politiquement correct dit "arriver à une prise de conscience") puis, ensuite, des lois seront imposées "naturellement" pour organiser le rationnement.
Chacun mène sa vie comme il l'entend, quand il le peut. Mais vouloir aujourd'hui entraîner par la loi et par la contrainte morale toute une population à partager cet "idéal" de sobriété et de frugalité alors qu'il existe d'autres possibilités, alors non ! Je refuse !
En tant que citoyen, contribuable et consommateur je m'indigne de la manière dont certains élus nous conduisent vers cette dérive insidieuse et je m'insurge devant un tel projet de dictature larvée, fut-elle "verte".
Dit autrement : "le cave se rebiffe !"
Témoignage sur l'autoédition de Gay Michel
Au diable les énergies renouvelables ! est le troisième livre que j'ai fait créé et imprimé par Autres Talents (après Vive le nucléaire heureux ! et Sous-exposé !). Je ne peux que recommander leurs services. Ils sont réactifs et professionnels avec des coûts compétitifs.
Michel Gay