S. K. Les Méchants

Présentation de Les Méchants

Sous le nom de S.K., un collectif d’auteurs vous propose un roman-photo d’un genre nouveau : un thriller vintage de 76 pages… à consommer sans modération !
Vous aimez les polars, le vintage, la photo noir et blanc, la BD, les belles pépées, les dialogues à la Audiard, le tabac à point d’heure et les mojitos ? Alors, ce livre est pour vous.

Inspirée des magazines des années 60/70, cette création originale est un hommage à des années de littérature dite « à l’eau de rose », mais c’est surtout la renaissance d’une forme artistique trop souvent mise au rang de la mièvrerie, mais ô combien créative et heureuse : le roman-photo. Cette nouvelle édition se veut classique, mais aussi novatrice, dans le sens où références cinématographiques, musicales et onomatopées, plus proches de la BD que du roman-photo, prennent part au scénario. Bien sûr, les ingrédients comme, les jolis dessous de Madame, les cravates de mauvais goût de Monsieur, les affaires évoquées en huis clos sur l’oreiller, les belles gambettes, les trahisons, les meurtres et les poisons en tous genres restent bien sûr des impondérables du style, et sont largement utilisés. Ces tableaux kitsch ou parfois crus font pourtant largement sourire tant ils sont sublimés sur le papier via des photos et des textes décalés… sans que la moindre goutte de sang coule, et sans vulgarité. Le roman-photo, comme un bon vieux film, a un côté magique.

Extrait du livre écrit par S. K.

Beverly Nelson Danseuse au Macumba, cette jolie pépée tient un des rôles principaux de l’histoire. C’est normal : elle est aguichante (et ils ne sont que trois). Ses jolies formes, ses longues jambes et ses dessous vintage accompagnent une grande partie de l’imagerie de ce roman-photo. Mais ne nous méprenons pas. Sous ses airs de midinette, la belle a plus d’un tour dans son petit sac à main. En vérité, il paraît qu’elle s’appelle Nicole Dupont et qu’elle est née à Pantin. Elle est très méchante.

Bradley Scott Débarqué des États-Unis accompagné de riches parents dans les années 50, le jeune Bradley a pris du bon temps. Étudiant médiocre mais toujours élégant, il préfère rapidement côtoyer la mauvaise graine du 18ème arrondissement, plutôt que les blousons dorés du 16ème, histoire de se faire de l’argent facilement. C’est comme cela qu’il se rend depuis longtemps au Macumba où il traite ses affaires, et où il rencontre d’autres personnages peu recommandables. Il reste néanmoins un cambrioleur de première classe, un braqueur de l’extrême et un beau parleur. C’est lui tout seul qui a réussi ce hold-up you know ! Et puis en prime, il est aussi très méchant.

Luigi Capone C’est l’Italien, le rital dans toute sa splendeur, le porte-flingue de service. Luigi, c’est l’homme de main de Bradley Scott, même s’il sait très bien, lui aussi, faire affaire seul. Après tout, c’est quand même le petit-fils d’Al Crapone (ses parents ont fait retirer une lettre). Il gère quelques filles au Macumba. C’est un homme nerveux et toujours sur le qui-vive. Il n’a pas le choix. Il aime l’argent même si l’argent ne l’aime pas. Il en a besoin pour faire enfin partie de la jetset zurichoise et partir aux Bahamas. Derrière le velours de sa veste trop ajustée, là où loge en permanence son fidèle Beretta, y-a-il un cœur ? On ne le croit pas, car il est vraiment très, très méchant.





© S. K.