Daoulas Gwénaelle Il faut sauver Pâques !
360 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 90 g offset
Style litteraire : Jeunesse
Numéro ISBN : 979-10-699-5894-4
40.70
€ TTC
Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement
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Présentation de Daoulas Gwénaelle
éditeur de Il faut sauver Pâques !
Après avoir été professeure de français pendant treize ans, Gwénaëlle Daoulas est à présent auteure et correctrice. Si elle multiplie les genres d'écriture et les projets, son domaine de prédilection n'en demeure pas moins le fantastique. Sa propension à voir la magie partout autour d'elle doit y être pour beaucoup !
En 2020 paraît Sous la Surface, un recueil de nouvelles aux accents de thriller psychologique. Suit en 2022 Secrets, un recueil de nouvelles collectif dont tous les bénéfices sont reversés une association. En 2023 sort le roman jeunesse Il faut sauver Pâques !, qui fait la part belle à la magie, la solidarité, l’amitié et l’acceptation de la différence, le tout saupoudré d'humour – et de chocolat ! En 2024 paraîtra le recueil de nouvelles fantastiques pour adolescents Autour d’un feu de camp, qui explore les grands thèmes du genre à travers un regard moderne.
Présentation de Il faut sauver Pâques !
Et si, un jour, les cloches et les lapins de Pâques ne pouvaient plus distribuer de chocolats ? Et qu'il existait une solution pour que cela n'arrive pas ? Encore faudrait-il savoir comment… C'est l'exploit que vont tenter de réaliser Maelys, Tom, Cléo et le petit Nelson, bientôt rejoints par Sanders. Après avoir grimpé sur un arc-en-ciel magique par le plus grand des hasards, les voilà au Pays de Pâques ! Mais à peine l'ont-ils visité qu'ils comprennent qu'il faut à présent le sauver. Et que le handicap de Tom, qu'il a toujours vu comme un fardeau, pourrait bien être finalement un atout… Thèmes principaux : amitié, magie, handicap, solidarité, découverte du monde.
Extrait du livre écrit par Daoulas Gwénaelle
Ils parcoururent les dernières dizaines de mètres au galop, le petit Nelson hurlant comme un fou, les bras écartés. Il pila au pied de l’arc-en-ciel.
— Ooooh ! fit-il, et il tendit une main vers lui.
— Nelson, attends ! cria sa sœur dans son dos.
Trop tard. Le petit garçon avait déjà posé son index sur l’extrême bord de l’arc-en-ciel, d’un violet profond. Sur le bord. Car loin de traverser la lumière, son doigt rencontra une surface dense et moelleuse.
— Vous avez vu ça ?! piailla-t-il, tout excité. Je peux le toucher ! Le toucher !
Maelys approcha une main hésitante et effleura la surface multicolore. Elle la retira brusquement en poussant un petit cri.
— C’est de la magie, murmura-t-elle.
Mais déjà, Nelson et Max contournaient le pied de l’arc-en-ciel pour se placer devant sa tranche. Et pour une fois, l’enfant n’émit plus aucun son. Il se contenta d’ouvrir des yeux immenses tandis que sa bouche formait peu à peu un O, à mesure que son regard montait vers le ciel.
— Qu’est-ce que tu as trouvé, mon chou ?
Cléo le rejoignit et resta, elle aussi, bouche bée devant le phénomène qui se produisait lentement.
Peu à peu, l’arc-en-ciel se transformait en une sorte de pont gigantesque, creusé de marches que les enfants voyaient se former les unes après les autres.
— On monte ? proposa soudain Tom, la main sur la rampe.
— C’est peut-être dangereux, objecta sa sœur, peu rassurée.
— Oh, je ne sais pas… Tu as vu comme c’est beau ? Je suis sûr qu’il n’y a rien à craindre !
— C’est aussi ce que s’étaient dit Hänsel et Gretel, marmonna Maelys.