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couverture du livre Djal-ïya écrit par Govenn Djiona

Govenn Djiona Djal-ïya

192 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g offset
Style litteraire : Littéraire
Numéro ISBN : 978-2-35682-465-3

16.50 € TTC

Frais de port inclus France
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Présentation de Govenn Djiona
éditeur de Djal-ïya


Djona GOVENN écrivaine et psychologue est née à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane. Après des études de psychologie, elle travaille dans l'éducation, la formation professionnelle, la santé et la culture.

En 2004 elle publie son premier recueil de poésies : L'ESCLAVAGE À TRAVERS LA POÉSIE GUYANAISE. Auteure de nombreux poèmes, contes et fables. elle publie sont premier recueil de poème : L’ENCOCHE chez Édilivre. DJAL-ÏYA est son deuxième livre.

Présentation de Djal-ïya


Dans ce livre de témoignage à la féminité, l’auteur a su prendre ce moment pour écrire ce que beaucoup pensent tout bas, osent parfois dire mais pas assez écrire.

Ce temps d’hommage aux femmes, à toutes les femmes…
qui silencieusement dans l’ombre tracent avec douceur, opiniâtreté et amour, nos itinéraires et nos vies.
Elles les tracent au fil de notre ingratitude et au sacrifice de leur propre vie.
Elles nous font don de notre vie, mais surtout elles nous font don de la leur.
Elles savent ce que veut dire persévérance, patience, amour, renoncement et abnégation.
Elles nous le montrent chaque jour sans plainte et sans relâche.
Elles n’ont ni âge, ni frontière, ni race, ni couleur et ni religion, ce sont des femmes tout simplement. Elles nous parlent de beauté, d’amour et de mystère mais aussi de cruauté, d’humiliation et d’indulgence.


Extrait du livre écrit par Govenn Djiona


J’écris pour que tu lises dans mes yeux
Ce que ma bouche refuse de dire
J’écris pour que tu voies sous ma plume
Ce que les mots renferment de plus beau
J’écris pour que tu saches par mes mots
Ce que mes lèvres peinent à te révéler
J’écris pour que tu comprennes
Ce que j’ai du mal à te faire entendre.

J’écris pour que tu découvres par le verbe
Ce que mon corps silencieusement crie.
J’écris pour que tu perces
Ce que mon cœur cherche à te livrer.
J’écris pour que tu saisisses
Ce que mon âme jalousement enferme.

Mais… Je n’écrirais rien
Qui ne soit
De toi-même
Qui ne soit
De moi-même
Les mots venant de ceux qu’on aime Semblent pour nous toujours nouveaux
Les mots venant de ceux qu’on aime
Semblent toujours deux fois plus beaux

Je n’écrirai
Que ce qui porte bonheur
Que ce qui nous fait honneur
Un peu de toi-même
Un peu de moi-même
Les mots venant tout droit du cœur
Sont traces de notre mutuelle ardeur
Les mots venant tout droit du cœur
Ne sont que divine présence en nos vies

Je n’écrirai
Que ce qui fait plaisir
Que ce qui ne fait pas souffrir
Beaucoup de toi-même
Beaucoup de moi-même
Ces mots couleurs de l’arc-en-ciel
Que je n’ose pas taire
Ne sont pas là pour plaire
Mais pour que tout soit clair

Je n’écrirai
Que ce que me somme mon âme
Que ce qui attise ma flamme
Tout de toi-même
Tout de moi-même
Ces mots allures de l’écrin
Empruntent ma plume de chagrin
S’envolent lentement de mes mains
Et se mettent doucement en refrain

Je n’écrirai
Que ce qui s’échappe de mon cœur
Que ce que me murmure ma ferveur
La passion de toi-même
La passion de moi-même
Les mots venant de par le monde
Ne s’égarent jamais très loin
Ils suivent toujours le destin
Ne s’en vont jamais trop longtemps
Et ne s’écartent pas du chemin

Je n’écrirai
Que ce que notre histoire a gravé
Que ce que notre passion a semé
La folie de toi-même
La folie de moi-même
Les mots venant de par le monde
Sont toujours prêts au voyage
Qu’il pleut grêle ou fasse orage
Ils tombent en pluies d’images
Et masquent le paysage
Les mots me voilent sans répit la face
Quoi que je dise quoi que je fasse
Ne me laissent aucune place
Envahissant mon peu d’espace
Je ne vis que d’espoir en alarme
Sans cesse je retiens mes larmes
Ce sont pourtant mes seules armes
Qui traduisent tous mes charmes
Ma vie est contradictoire
Si je garde encore l’espoir
Malgré mon grand désespoir
Ce n’est que chose aléatoire
Je ne suis rien d’autre que miroir
Mon cœur nage dans l’harmonie
Mon âme baigne dans l’infini
Moi je pars à l’abordage
Voguant loin de mes rivages
Flânant au jardin d’Eden