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couverture du livre La Provence et le félibre écrit par Radde Pascal

Radde Pascal La Provence et le félibre

452 pages
Poche : 11 x 18 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Littéraire
Numéro ISBN : 978-2-35682-428-8

21.13 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de La Provence et le félibre


« La Provence et le félibre » est mon second recueil de poèmes, après « Couleur Sépia » en 2013. Ils sont tous écrits en style classique pur. Ma poésie est un peu comme le Picon-mandarin de Marcel Pagnol.

Elle est composée
• D’un tout petit tiers d’émotion, de sentiment : le chant de l’âme,
• D’un deuxième tiers, un peu plus gros, de musique intérieure : le chant du cœur,
• D’un troisième bon tiers de rêve qu’on appelle imagination, inspiration, fantaisie, élévation : le chant de l’esprit,
• Et par-dessus le tout d’un grand tiers de technique : le chant de l’artisan !

Sans technique il n’y a pas de chants de l’âme, du cœur et de l’esprit qui vaillent la peine d’être partagés.


Extrait du livre écrit par Radde Pascal


C’est ça la Provence !

C’est un accent chantant qu’emporte le mistral,
Des mots venus d’ailleurs, partant en biberine,
Le ciel bleu, le soleil, et l’amour viscéral
Du Mandarin-Picon au bar de la Marine.
Mais c’est bien plus que ça !

Aicard, Bosco, Daudet, Pagnol et Giono,
Fernandel et Raimu qui chantent les félibres,
Et puis Vincent Scotto jouant du piano,
Un soir à l’Alcazar, devant des hommes libres.
Mais c’est bien plus que ça !

La cigale en été, le rosé, le pastis,
Sous les pins parasols : la partie à pétanque,
Le thym, le romarin et le soleil gratis,
L’or bleu de la lavande arborant la restanque.
Mais c’est bien plus que ça !

Un mas, une bastide avec ses trois cyprès,
La vendange finie, à quand les olivades ?
Ramasser du fenouil et changer l’eau après,
Des câpres, des anchois pour quelques tapenades.
Mais c’est bien plus que ça !

Aïoli, Bouillabaisse, une soupe au pistou,
Pieds paquets marseillais, des rougets et des vives,
Un vin blanc de Cassis sorti d’on ne sait où ?
Et puis, comme Manon, faire rôtir des grives.
Mais c’est bien plus que ça !

La chapelle Saint Sixte et le pont d’Avignon,
Les calanques, la mer, comme la Bonne Mère,
La Durance, le Rhône et la Sorgue au doux nom
Pour Pétrarque et sa Laure, histoire douce-amère.
Mais c’est bien plus que ça !

Le blé de Sainte Barbe et la crèche aux santons,
La messe de minuit dans les trois abbayes,
Et la « coupo santo » qu’à Noël nous chantons,
Un air de galoubet pour âmes recueillies.
Mais c’est bien plus que ça !

Mont Ventoux, Luberon, Victoire et Garlaban,
Pour Picasso, Van Gogh, Zola et son Cézanne,
Guédiguian à l’Estaque est fier comme Artaban,
René Char est à l’Isle et Mistral à Maillanne.
Mais c’est bien plus que ça !

Sur la « Rue de la Ré », comme au cours Mirabeau,
On voit des Magali, des Fanny, des Mireille,
Quant à la Canebière, elle porte très beau
Une Estelle au cœur pur, un nom qui m’ensoleille.
Oui, c’est un peu tout ça !