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couverture du livre Ma chère Marie-Thérèse écrit par HIPPOLYTE Sylvie

HIPPOLYTE Sylvie Ma chère Marie-Thérèse

440 pages
15.8 x 24 cm
Style litteraire : Littéraire
Numéro ISBN : 978-2-35682-666-4

19.00 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de HIPPOLYTE Sylvie
éditeur de Ma chère Marie-Thérèse


Écrire est pour moi un réel plaisir, c'est la raison pour laquelle j'ai rassemblé les lettres que Georges Hippolyte envoyait à son épouse et celles qu'il recevait de ses amis.

Et aussi pour que personne n'oublie les souffrances que ces soldats et leur famille ont vécues durant la guerre de 1914-1918.

Présentation de Ma chère Marie-Thérèse


Le lieutenant Georges Hippolyte passe 37 mois sur le front, pendant lesquels il fera au moins 180 déplacements. Il défend la patrie en Artois autour de Carency. En février 1916, il est affecté à l'approvisionnement du groupe, contraint de renoncer au poste d'adjoint au commandant, sa mauvaise vue ne lui permet pas de commander une batterie. Après un bref séjour dans la Somme, il traverse la Marne, horrifié par les dévastations, bivouaque en Meuse, puis en Meurthe-et-Moselle, retourne dans la Somme. Entre l'Aisne et l'Oise il est gagné par le cafard et la fragilité physique. Il découvre le Territoire de Belfort et le Haut-Rhin en septembre 1917, un mois avant sa nomination à la Compagnie des charbonnages de Boulogne-sur-Mer.

Sa famille vit sous la domination allemande dans le Nord, l'Aisne et le Pas-de-Calais. Toute communication est coupée avec la zone libre. Il tremble pour elle, il sait qu'elle subit l'oppression ennemie. Son frère Fernand, caporal-mitrailleur, lui donne aussi beaucoup de souci. Il se bat dans des conditions extrêmes dans les tranchées. Fernand ne reverra pas sa femme, isolée à Bapaume, et ne connaîtra pas son second fils né en décembre 1914. Après être sorti indemne de Verdun, il meurt dans l'offensive de la Somme.

617 lettres et 95 pages de mémoires ont été retrouvées. Dès le retour en zone libre de son épouse en janvier 1916, il lui écrit presque chaque jour, il la soutient moralement, elle est pessimiste, rendue vulnérable par la guerre, et leur fils se développe dans une ambiance pesante.


Extrait du livre écrit par HIPPOLYTE Sylvie


21 novembre 1914, à Marie-Thérèse,

Voici près de deux mois que je ne t'ai pas écrit. Je sais d'ailleurs que c'est inutile et qu'aucune de mes lettres, depuis fin août, n'a pu te parvenir. Malgré toute l'énergie morale dont je suis armé, le temps me paraît infiniment long. Et je souffre de savoir que, de ton côté, tu dois te faire du mauvais sang. Je suis soulagé que tu sois auprès de tes parents qui, je n'en doute pas, t'aident de tout leur cœur, ainsi que Loulou, à supporter cette épreuve. Je sais que tu es forte, que tu prends la guerre en bonne chrétienne et en bonne Française. C'est pour moi un soutien d'en avoir la certitude. Cette guerre ne peut durer indéfiniment. L'effort allemand est maintenant brisé et Dieu ne permettra pas que les nations représentant la civilisation ne soient pas vainqueurs des nations qui se sont montrées les plus barbares du monde entier et de toutes les époques de l'histoire. Nous tous, dans nos familles, nous sommes croyants fervents, et pour mon compte personnel j'ai la conviction que je vous retrouverai tous. C'est la grâce que, avec la réussite de nos armées, je demande à Dieu dans mes prières et dans mes communions fréquentes.

Cela m'apaise de t'écrire cette lettre que je conserverai sur moi et qui te parviendra lorsque je serai sûr qu'elle pourra t'atteindre ou, ce qui est possible, lorsque je serai mort. Quel qu'en soit l'avenir, je rends grâce à Dieu d'avoir pu me permettre d'aider, dans la mesure de mes moyens, la France à écraser l'orgueil germain et à se libérer de l'ennemi.


Témoignage sur l'autoédition de HIPPOLYTE Sylvie


Comme pour le livre Les jeudis muets, j'ai apprécié la qualité du travail, un peu moins surprise que la première fois, puisque je ne doutais pas que l'excellence serait au rendez-vous.
Dans les différents salons du livre où l'ouvrage est exposé, je me rends compte que rien ne différencie le travail réalisé par Autres-Talents de celui d'une maison d'édition. J'ose même affirmer que celui d'Autres-Talents est supérieur à celui de certaines petites maisons peu exigeantes qui ne s'embarrassent pas d'esthétique, entre autres.
J'apprécie aussi la souplesse dans le nombre d'exemplaires à commander, ce qui permet de corriger dès le re-tirage une erreur ou faute faite par l'auteur.
Merci à Karim pour son professionnalisme.