Tapys Mémoires pour Vagir

Présentation de Mémoires pour Vagir

La vie est un chapelet d'obstacle au bout de batailles parfois rudes et épuisantes et nombre de ces batailles sont gagnées grâce à la connaissance du terrain de l'adversaire mais aussi et surtout du terrain.
Le présent opus plonge son lecteur dans les méandres de 7 histoires de vie qui débouche sur une portée exemplaire, dans l'optique de lui donner quelques rudiments nécessaires pour affronter les obstacles qui se dresseront devant lui. Il est bien qu'avant de porter un jugement sur quelqu'un ou sur un fait, de comprendre les aspects historiques qui lui gravitent autour.

Ces histoires font aussi appels aux forces surnaturelles afin que le lecteur sache que c'est l'invisible qui guide le visible et que là où s'arrête l'entendement humain continu celui divin.

Cette nouvelle contribue à susciter au lecteur, un esprit un peu plus vif, afin de mieux appréhender le monde qui nous entoure car, l'ennemi est toujours tapi dans l'ombre, à l'attente du bon moment pour surgir.

Mais devons-nous lui donner cette occasion ?

Extrait du livre écrit par Tapys

1- L'ENFANT PRODIGE

Elle s'en voulait de ne pas pouvoir voir grandir ses enfants, de leur donner l'éducation dont elle avait toujours rêvé ; cultiver en eux le sens du travail et de l'amour. [...]. Puisqu'il le lui était impossible, il lui fut au moins permis de les cajoler le restant de temps qu'elle avait. Elle se contenta de lui poser la main sur la tête et de la caresser délicatement, ne pouvant s’empêcher de laisser le flot de larmes qui emplissaient ses yeux à la vue de ses gosses, couler tristement tel un ruisseau qui s'assèche parce que lardé par la disette.

3- LE POIDS DE LA BOURSE

 « Lucifer, je te conjure de quitter l’endroit du monde ou du ciel où tu te trouves présentement, et te commande et te contrains par la puissance du Grand Adonaï, Eloïm, Aagla de venir répondre à haute voix à ce que je te demanderai et que tu ne pourras pas me refuser ».

4 EN ROUTE POUR L’OUEST

Son pull-over orange était déchiqueté de part et d’autre et son pantalon jeans en lambeau. Ses sandales de cuir se trouvaient à 5 mètres de lui, noyées dans de la boue. Ses métatarses broyés, n’étaient plus qu’un tas de chair pendant, tandis que son radius et son cubitus droits étaient brisés. Quant à son crâne lardé, il avait tellement laissé couler de sang que ses trous étaient recouverts de caillots. Son visage presque enfoncé dans la flaque d’eau, était couvert de boue et quasi méconnaissable.