Ellook Samir Perle d'Eden
150 pages
Poche : 11 x 18 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Littéraire
Numéro ISBN : 978-2-35682-369-4
13.50
€ TTC
Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement
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Présentation de Ellook Samir
éditeur de Perle d'Eden
Samir Ellook, nom de plume Qamar, est né et a grandi au Pays Basque. De son enfance, il garde le souvenir d'un père conteur, improvisateur, qui en deux ou trois mots, captivaient l'auditoire. Ce n'est pas sans rappeler la tradition Basque avec ses bertsularis dans laquelle il trouve un écho. ( Le Bertsolari est un chanteur de vers rimés et strophés en langue basque appelé bertso, elles sont improvisées et ce devant public. )
Ses poésies s'inspirent d'amour, de nature, d'hymne au sens, de fraternité, d'humanité, elles questionnent l'âme en toute simplicité.
Présentation de Perle d'Eden
Perle d'Eden : 69 poèmes d'Amour.
Eau et feu, ombre et lumière,
Sur la Terre, s'unissent les contraires
Dans la beauté du mystère.
L'Amour en soi, trouver place, un lieu solaire quand tout nous paraît vide.
Simplicité des mots, fragilité de l'être, un livre sur la route pour dire : « Le beau est mien. »
Extrait du livre écrit par Ellook Samir
Je suis allé au bord de mon cœur,
J’y ai trouvé des armes,
des mourir et des pleurs.
Des pays pleins de doute
tout inspiré de peur.
Je suis allé au bord de mon cœur,
Là où tombent les rêves,
Victimes de l’aube qui s’achève.
J’y suis allé et j’ai vu des flux de sang
Irriguer jusqu’aux plus petites ruelles
De la conscience noire, tyrannique et cruelle.
Et comme on sait crier
Lorsque l’on vient au monde
Sans que personne ne vous l’ait appris,
J’ai vu le mal et j’ai su.
J’ai su qu’il n’était jamais venu seul,
Qu’il dansait toujours près du bien,
Lui tenant même parfois la main,
Une aile en plus, une aile en moins.
J’ai vu fondre sur ma vie,
Un démon noir et solitaire,
Un voleur d’or, un voleur d’air,
Qui vous trahit et vous sourit
De son endroit, de son envers.
Je suis allé au bord de mon cœur
Et j’ai vu que parler n’était pas se taire,
Que les yeux savent dessiner enfer
Et que le mal aimait la peur.
J’y suis allé car j’avais perdu un silence,
Un vin précieux qu’un jour
de trop grande peine,
J’avais troqué, j’avais donné
à un méchant passeur de haine.
J’y suis allé et j’ai vomi la colère
de mille siècles,
Mes impuissances et mes orgueils,
Le calice noir sous mon œil.
J’y suis allé pour aller
mieux.
J’y suis allé pour aller
vieux.
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Pour un amour haute mouture,
Pour un amour haute couture,
Je trace un fil,
Blanc sur l'azur.
Et point de croix, point de tortures,
Je marche Roi,
Sans choses sures.
J'ai déposé un baiser
dans la terre
de ton amour
Puis
j'ai souri et pleuré
sur les racines
de ton jour
La nuit
sur nous
s'est levée
féconde et étoilée
Nous conjuguions la lune et le soleil
au verbe
AIMER