MAILLIET Jean-Claude Plume et Pinceau
180 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 100 g offset
Style litteraire : Littéraire
Numéro ISBN : 978-2-35682-615-2
9.80
€ TTC
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Métropolitaine uniquement
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Présentation de MAILLIET Jean-Claude
éditeur de Plume et Pinceau
Ancien cadre d’exploitation chargé de l’international dans un grand groupe financier, l’auteur a voyagé dans plusieurs pays d’Amérique Latine et d’Extrême Orient. À cela se sont ajoutés de nombreux voyages à titre privé.
Il consacre désormais une grande partie de son temps à l’écriture et participe à de nombreuses opérations caritatives à travers un club spécialisé.
Présentation de Plume et Pinceau
Notre existence est faite d’événements qui nous marquent profondément quand ils représentent les actes majeurs que chacun de nous doit générer ou supporter à un moment ou un autre de sa vie.
Parallèlement, une multitude de petits faits secondaires, parfois même insignifiants viennent émailler notre quotidien. Ils touchent d’abord nos sens avant de prendre la direction de nos neurones pour s’y insérer. Il est rare que nous nous y attardions. Ils se contentent alors de cohabiter avec nos fantasmes quand notre humeur est vagabonde.
Pourtant, sans raison apparente et à un moment où l’on s’y attend le moins, certains, d’une couleur plus marquée, ou d’un relief plus accentué, viennent rejoindre le présent et prendre une dimension que l’on n’aurait jamais soupçonnée l’instant d’avant.
Alors le besoin se fait sentir de rassembler les plus saillants pour exprimer ce que le cortex ou à la limite l’inconscient ont engrangé. Il s’agit de laisser un souvenir aux proches, famille ou amis et à tous ceux que cela intéresse, mais surtout de mieux appréhender soi-même ce que l’on a vécu même virtuellement en une sorte d’inventaire, de bilan. C’est encore une manière d’y revenir comme de temps à autre on s’appesantit un peu plus sur un tableau qui trône au milieu du salon et devant lequel on passe et repasse sans arrêt, sans même y prêter attention
C’est aussi cela la touche impressionniste qui se substitue à la banalité du jour le jour pour rejoindre l’insolite.
Extrait du livre écrit par MAILLIET Jean-Claude
LA CHASSE AU SINGE
Ah Monsieur ! Vous aimez les histoires de chasse et de chasseurs ! Vous savez ces aventures qui arrivent toujours aux admirateurs de Nemrod lorsque personne n’est là pour les vérifier. Ces histoires que l’on raconte en coin de cheminée ou au comptoir des bistrots de campagne et qui font parfois sourire ceux qui, plus à raison qu’à tort, n’y croient guère.
J’ai à vous raconter une histoire bien éloignée de celles de ces fabuleux tableaux des porteurs de juxtaposer, de superposer ou d’automatiques. Celles des dignes émules de Buffalo Bill !
Mon histoire est à la fois poignante et banale. Elle m’est arrivée il y a bien longtemps, à l’époque où j’arpentais encore chaque automne les terres que mon grand-père avait cultivées. À sa mort, ma grand-mère les avait louées à bail à la ferme Ste Suzanne dépendante du domaine de Marchais, propriété des Grimaldi de Monaco. Mais le bail stipulait que le propriétaire gardait le droit de chasse pour lui-même accompagné de deux invités. Alors, j’en usais, j’en usais !
Depuis, j’ai cessé de chasser compte tenu de mon état de santé bien sûr, mais également et surtout à cause de l’image qui continue de hanter certaines de mes nuits cauchemardesques. Je vous assure, je n’exagère pas.
Mais ne croyez pas pour autant qu’elle se soit déroulée sous notre latitude, sur mes terres, par un froid matin de novembre, quand les premières gelées mettent au tapis les hautes herbes. C’est souvent le refuge favori du petit gibier. Plus rarement des chevreuils et des sangliers. De nos jours, la multiplication des brocards et des « cochons » est liée aux grandes cultures, plus particulièrement de maïs, au détriment des prairies.
Mon histoire a pour cadre l’Île Maurice que traverse presque le tropique du Capricorne. Vous connaissez ce petit bout de terre, destination privilégiée de ceux qui recherchent le soleil et la chaleur à Noël ou à la St Sylvestre. Je l’ai toujours considérée comme ma seconde patrie car ma femme est originaire de là-bas. J’y séjourne très régulièrement et y compte de nombreux amis.