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couverture du livre Typo ou le livre inachevé écrit par Fragassi Gérard

Fragassi Gérard Typo ou le livre inachevé

220 pages
Poche : 11 x 18 cm
sur papier 80 g offset
Style litteraire : Policier
Numéro ISBN : 978-2-9545271-6-1

15.69 € TTC

Frais de port inclus France
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Présentation de Fragassi Gérard
éditeur de Typo ou le livre inachevé


Age de bientôt 80 ans le 17 janvier 2017, ma jeunesse a été une jeunesse ballottée par la guerre et la mort de mes parents ; mon père en 1944, ma mère en 1946, recueilli par une de mes tantes j’ai passé 4 années en Algérie puis retour en 1950 en France, à Marseille.

J’ai quitté l’école à 12 ans mais j’ai présenté le certificat d’étude libre que j’ai obtenu. Dans ma jeunesse plusieurs bêtises. Ancien chauffeur routier international pendant plus de 40 ans, en 2013 suite à la pression de ma famille j'ai écrit mon premier livre (autobiographique des regrets moi jamais !) puis un recueil anti-stress (Chaque jour Rire Sourire Halte au Stress) mon premier policier (Crimes en Europe) puis (Qui a tué le député Buanchristy, politco-poilcier) (Meurtres et drogue) enfin ce dernier qui clôture la série policière (Typo ou le livre inachevé)

J’ai presque fini une saga « La famille Labourieur » qui ira de 1870 à 1928 pour le tome I, environ 300 pages, 1929 à 1958 Pour le tome II environ 300 pages, la sortie prévue mai juin 2017.

Présentation de Typo ou le livre inachevé


Ancien artisan imprimeur âgé de 71 ans, dans son métier il a eu l’occasion de connaître beaucoup de secrets, commerçants, voyous, politiques etc. La maladie de l’encre d’imprimerie, l’oblige à prendre sa retraite à 55 ans.

Il écrit des romans troublant de vérités. Lors de son quatrième roman les problèmes commencent, lettres anonymes, coup de téléphones intimidants.

Dans ce roman inachevé il cache l’énigme de sa mort.


Extrait du livre écrit par Fragassi Gérard


Suite à une plainte déposée le lundi 14 novembre 2015 par la concierge de l’immeuble, situé au 25 rue de la montée des Canuts à Lyon, le commissariat de permanence se rend sur place, au septième étage, une émanation pestilentielle, de rats crevés, de décharge, odeur insupportable de pourriture envahit les policiers, ils se mettent du produit dans les narines pour pouvoir la supporter.

Le responsable du groupe, le brigadier Fronteau Serge, force la porte de l’appartement, pénètre avec prudence, il allume pour y voir un peu, fait ouvrir les fenêtres ainsi que les volets. Malgré cette précaution les effluves se dispersent dans les escaliers incommodant les voisins et les autres policiers qui montent les escaliers.

Assis à une table faisant office de bureau le corps d’un homme ou ce qu’il en reste est assis, la tête repose dans une mare de sang séché, un cendrier plein de mégots de cigarettes blondes, il y a aussi le mégot d’un gros cigare avec sa bague « Montecristo »  fumé à moitié, un imposant téléphone trône sur le bout du pupitre, un ordinateur portable fermé, un stylo-plume de marque Waterman, des crayons de plusieurs couleurs, il n’y a plus rien à faire pour cet individu.

Serge Fronteau téléphone à son supérieur pour l’informer de sa découverte, afin qu’il charge un inspecteur de la police judiciaire de prendre l’affaire en main, laisse deux hommes en attente et retourne à son commissariat. Le commissaire fait diligence et envoie sur le champ son inspecteur principal avec ordre de ne toucher à rien, de contacter le service de l’identité judiciaire, de la police scientifique. Restons calmes.

Le commissaire va tout faire pour se décharger de cette enquête, il est à quatre mois de la retraite, il n’en a plus rien à foutre des statistiques officielles des crimes et délits, lorsqu’il aura récolté quelques résultats, il passera l’affaire au procureur de la république a lui de se débrouiller avec une autre brigade.

L’inspecteur fait le nécessaire et la troupe de flics spéciaux arrivent, ils commencent par baliser en plus de la chambre, la porte d’entrée de l’appartement, l’escalier au grand dam des voisins qui descendent des chambres de bonnes situées sous le toit, une partie de la rue. On se croirait dans un tournage de cinéma.

La bignole charmante femme de cinquante ans, dotée d’un très lourd embonpoint, ce n’est plus des bourrelets d’amour, plutôt le reflet de Bibendum.

Ou la ceinture abdominale d’une jument enceinte. Elle a téléphoné aux journaux et aux télévisions, la rue devient un indescriptible bordel, la pipelette va avoir son heure de gloire, elle a tout vu, tout entendu, avec elle, les médias sauront tout, il faut qu’elle parle c’est plus fort qu’elle. Mais que sait-elle au juste exactement.

Entre deux racontars elle commence à enguirlander sérieusement et vulgairement les policiers, essuyer vous les pieds, c’est moi qui fais les escaliers, faites attention aux murs et j’en passe.

D’après cette dernière l’homme assassiné serait Jean Marie Leblanc surnommé Typo en raison de son ancien métier d’imprimeur, c’est le nom inscrit sur la boîte aux lettres, il habitait dans cet immeuble depuis plus de quinze ans, elle ne sait ou ne veut en dire plus. La première enquête de voisinage ne permet pas d’en savoir beaucoup plus, pour tous, ce monsieur était très poli, serviable, il disparaissait des fois pendant une semaine à un mois, où allait-il ? Nul ne sait grand-chose, la miss Gazette devant la télé et la presse écrite, brode beaucoup.

Le corps ou ce qu’il en reste est emmené à l’institut médico-légal pour autopsie, la présence de sang sur la table laisse préjuger au moins un coup, ou plusieurs, à ce stade seule l’autopsie pourra indiquer les causes de la mort, et aussi la date et peut être l’heure.

Personne n’a fait attention aux journaux empilés sur la table, les numéros se suivent, le dernier qui est certes tâché de sang indique la date du 05 septembre 2015, est-ce la date du crime ?

En fin de journée tout le monde est parti, les scellés sont mis. Le procureur de la république est saisi, suite à la demande du commissaire du quartier qui lui a expliqué sa mise à la retraite. Il a chargé le commissaire divisionnaire Charles Bravoni de gérer ce dossier.

Le commissaire est un des spécialistes de la criminelle. Il vient de terminer une affaire, un double assassinat d’un commissaire du service d’Interpol, enquête assez compliquée avec des rebondissements, il lui fallait ménager beaucoup de personnes. Il pense que ce mort ne devrait pas lui poser de problèmes, il en a vu d’autres.

Il va prendre ce dossier comme une bricole du métier, il est persuadé qu’il aura résolu ce crime dans une semaine.

De retour au commissariat il réunit ses troupes sans perdre de temps pour dispatcher les taches, un inspecteur est chargé de l’enquête de voisinage, un autre est chargé du passé du mort, son bras droit l’inspecteur principal Martin en reste en réserve pour d’autres taches.

Bravoni a le moral, il a confiance en sa bonne étoile. Pour le troisième inspecteur il doit relever dans l’appartement ce que la scientifique n’aurait pas vu. Bravoni se charge pour l’instant des relations avec les divers services. L’inspecteur chargé de l’enquête de voisinage ne ramène pas grand-chose, même la pipelette si bavarde ne peut lui en dire plus, Un homme tranquille, on ne savait jamais s’il était là ou pas.

Jamais de bruit, il déjeunait souvent dehors, partait vers 11 heures 30 et revenait vers 14 heures, jamais un mot plus haut que l’autre, ne recevait presque jamais de courrier, enfin un homme bien.

Bravoni dit à son inspecteur, fais le tour du quartier. En deux heures trente, il ne devait pas déjeuner bien loin, de plus passe à la poste la plus près, il recevait peut-être son courrier poste restante, s’il y a du courrier tu le fais bloquer, nous demanderons au procureur les autorisations.

Le second inspecteur chargé de fouiller l’appartement revient avec l’ordinateur, du courrier ouvert dont le nom et l’adresse n’est pas celle de Lyon, des journaux dont celui taché de sang en fouillant bien tous les recoins il a déniché un livret de famille, une carte d’identité dont la date est obsolète, le modèle aussi, c’est la carte en carton assez défraîchie.