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couverture du livre Ah ! Quel destin ? écrit par D.M

D.M Ah ! Quel destin ?

116 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g offset
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-491007-01-0

11.99 € TTC

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Présentation de D.M
éditeur de Ah ! Quel destin ?


Née le 30 Janvier 1966 à Bouaké, originaire d'Odienné Nord de la Cote d’ivoire, elle est battante, sociable et optimiste. Ses études en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire lui ont permis d’être polyvalente. Bilingue et exploitée abusivement, elle décidait de s’investir dans l’entreprenariat. Sublimée par les créatures divines dont la nature et des animaux, elle s’investie dans l’agriculture qui lui procure un bonheur immense. Peinée par la situation de son pays lors de la guerre qui y sévissait, elle créa l’ONG Save Humanity 2007 (lutte contre la pauvreté, la délinquance juvénile, VIH-SIDA, Cancer, hépatite...) pour aider ses concitoyens à vivre décemment et

Présentation de Ah ! Quel destin ?


C'est un roman sentimental qui est tout de ^même proche de la réalité;
Née le 30 Janvier 1966 à Bouaké, originaire d'Odienné Nord de la Cote d’ivoire, elle est battante, sociable et optimiste. Ses études en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire lui ont permis d’être polyvalente. Bilingue et exploitée abusivement, elle décidait de s’investir dans l’entreprenariat. Sublimée par les créatures divines dont la nature et des animaux, elle s’investie dans l’agriculture qui lui procure un bonheur immense. Peinée par la situation de son pays lors de la guerre qui y sévissait, elle créa l’ONG Save Humanity 2007 (lutte contre la pauvreté, la délinquance juvénile, VIH-SIDA, Cancer, hépatite...) pour aider ses concitoyens à vivre décemment et dignement. Passionnée par l’écriture, elle s’y adonnait nuit et jour.



Extrait du livre écrit par D.M


Chapitre III L'amour au grand jour
En Afrique des années soixante, jadis, les relations amoureuses entre jeunes gens et jeunes filles étaient tabou et sévèrement punis par la communauté. La jeune fille était sacrée et ne devrait pas être exposé à n’importe quel homme. Les familles enquêtèrent sur les prétendants de leur fille avant tout engagement. Anya et Souki brisèrent ce mythe. Ils ignoraient l'avis des uns et des autres. Ils étaient issus de la même famille. Souki s'évertuait à dire que les cousines étaient faites pour les cousins. Donc, il ne se souciait de rien, c'était normal. La seule chose qu'ils craignaient, c'était le fait du célibat. Alors, impossible de s'affi-cher. La société était sévère sur ces questions, jadis tabou. Dans les villages et campements, les jeunes filles avaient déjà des fiancées. Lorsqu’il y avait une naissance, les familles proposaient leurs enfants étant au sein. Certaines attachaient un morceau de pagne au poignet du bébé déjà proposé pour dissuader d'éventuels prétendants. Quant à la ville, les parents scolarisaient leurs enfants et ceux-ci se côtoyaient et naissait alors, des relations amoureuses ignorer des parents. Les consé-quences étaient souvent désastreuses. Les grossesses précoces et indési-rées entrainaient les déscolarisations. Les jeunes filles perdaient tout es-poir d’avenir meilleur au grand dam des parents. Souki et Anya faisaient partie des jeunes citadins de cette époque. Ils ne s’en aperce-vaient pas. Les uns et les autres avaient certes des soupçons, mais infon-dés.
Un samedi après-midi, Souki invitait Anya à un rendez-vous galant. Le point de rencontre était à quelques quatre cent mètres de la maison. Élégamment habillés tous les deux pour la circonstance, ils prenaient le taxi discrètement en direction d’un hôtel au périphérique de la ville. Ce soir-là, l'oncle d’Anya était dans le même taxi, assis près du chauf-feur. Ils montaient à l'arrière. Arriver à destination, ils descendaient. En payant le taxi, surprise ! Souki crossait le regard de l’oncle d’Anya. Stupéfait, il avait du mal à prendre sa pièce de monnaie avec le chauf-feur. Ses mains tremblaient et une forte chaleur l’envahissait. Son front mouillait de fine sueurs, peur de la réaction de l’oncle, Anya donnait dos au taxi, elle était pétrifier de peur également. Soudain, l’oncle ouvrait la portière du taxi et interpelait Souki :
- Eh ! C'est bien Souki ? Ou je me trompe ?
- Non tonton c’est bien moi Souki.
- Où vas-tu avec ma nièce ?
- Je l’invite à manger au restaurant de l’hôtel Nyassa.
- Avez-vous prévenus quelqu’un de la maison ?
- Oui tonton. Répliquait Souki.
- Soyez prudent et ne rentrer pas trop tard.
- C’est compris tonton, nous rentrerons tôt.
- Passez une bonne soirée et à bientôt donc.
Souki et Anya eurent plus de peur que de mal. Ils se sentaient libres et s’enlaçaient en se dirigeant vers la réception de l’hôtel. Ils s’installaient dans le restaurant. Le menu était bien élaboré. Ils commandaient et se régalaient. Ils descendaient au sous-sol dans le night-club. Ils s’amu-saient comme des enfants inconscients. Souki et Anya passaient une belle et longue soirée et rentraient chez eux au petit matin. La veille, une de ses demi-sœurs l’avait aperçu avec Souki. Anya s’apprêtait à se dés-habiller lorsque cette dernière lui confiait qu’elle les avait vus partir en-semble. Elle sommait Anya à lui raconter sa soirée et menaçait en vain d’en parler à leur père. Anya ne prenait pas ces dits au séreux et se cou-chait. Les familles découvraient leur relation très tardivement.