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couverture du livre Contrepoints amoureux écrit par Dupayré Arnaud

Dupayré Arnaud Contrepoints amoureux

144 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-35682-549-0

14.00 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Dupayré Arnaud
éditeur de Contrepoints amoureux


Arnaud Dupayré est enseignant et vit à Nantes.

Présentation de Contrepoints amoureux


Au-delà des révolutions extraordinaires apportées par la mécanique quantique, quelle surprise agréable pour Arnaud, ce professeur de physique-chimie, de tomber brutalement sous le charme de Louise, une trop jeune et trop jolie collègue : « En l’apercevant ce matin, dans un couloir, entre deux cours ponctués de sonneries agressives, durant ce bref instant où nos regards se croisent, mon apaisement s’efface, je brûle d’impatience. Louise, mon joli papillon, est si jeune, si fluide, si légère, j’ai peur qu’elle ne s’envole. Troublé par ce bonheur soudain, je le teste sans cesse. Ce n’est pas que je doute de sa réalité, je crains qu’il ne disparaisse trop vite... »

Cette rencontre fulgurante et troublante avec la beauté, la fraîcheur, l’énergie stimulante de la jeunesse va déclencher en lui le sentiment de pouvoir accéder enfin à un premier amour tant recherché, en vain, tout au long de sa vie. Alors qu’il est encore sous l’emprise d’une séparation douloureuse, c’est donc contre toute attente, le cœur déchiré mais ouvert qu’il veut croire de nouveau à un bonheur possible.

Au travers du récit d’Arnaud, par ses divagations folles et secrètes et sa correspondance avec Louise, l’auteur nous fait ressentir cette matière sensible qu'est l'amour que l'on chante, et que l'on peint depuis des siècles, depuis toujours. Il nous montre sa force et sa fragilité, ses moments de plaisir, de douleur et d’attente et ce manque irrépressible lorsque les corps s’éloignent. Confronté à un monde étroit, si peu enclin à comprendre, confronté aux exigences de la raison et à l’entrave des ans, c’est avec crainte qu’Arnaud redoute de le voir s’envoler ou s’étioler dans le temps : « Le bonheur simple n'est sans doute pas pour moi, seule l'aventure incertaine et stérile semble guider mes pas. »

Plus vraisemblables que ce questionnement doux-amer, la sincérité, l'humilité mais aussi l’extravagance de ces « contrepoints amoureux », nous donnent à vivre ces jeux de tâtonnements, de maladresses, d’incertitudes, d’attirance et de rejet des corps livrés à eux-mêmes, dans tout ce qu'il y a de touchant, dans une pathétique douceur existentielle en quête d’absolu. Malgré les ressacs du destin, quitte à passer pour un libertin, l’important n’est-il pas de garder cette force d'aimer, à jamais renouvelable ? Il suffit, au-delà de la morale, d'être juste et honnête avec soi-même, et de croire au raffinement des sens et à la générosité des âmes, de sentir la beauté des rencontres humaines dans ce qu’elles recèlent de sublime, de délicat, par ce lien magique que la vie peut entretenir avec l’émotion, les arts et le sacré.


Extrait du livre écrit par Dupayré Arnaud


— Je te regarde. Ton image a envahi mon espace intérieur. Tu es là devant moi, partout sur mon bureau, fixée à jamais sur le papier couché. Des clichés éphémères d’instants présents dans ma mémoire. Je te revois, un pied sur mon tapis, une mèche rebelle soulignant ta beauté. Un sourire câlin, ton visage angélique dans l’encadrement de la porte. Tu vas partir, me quitter.

Je t’aperçois, dehors en contrebas, je te dérobe encore une fois. Tu m’apparais radieuse dans l’ombre de la nuit, heureuse, comblée de notre dernière étreinte.

— Arnaud, je pense à toi, tu sais. Juste ce message pour te souhaiter une bonne soirée. Tu es sans doute toujours à dîner. Je t’embrasse tendrement et avec désir.

Mais d’où vient ce regard que je porte sur elle ? Quelle est donc ma petite chimie intérieure ? Je fonds, je bous, mon entropie augmente dès que je l’aperçois. Je me berce continuellement d’une logorrhée amoureuse répétitive et certainement lassante. Je m’étonne aussi de mon attachement aux objets qu’elle a oubliés ou simplement touchés : un doseur, un corsage de satin noir, un bas de la même couleur, un paquet de cigarettes, les fleurs fanées de son dernier bouquet. Je les embrasse comme un idiot. Si quelqu’un me voyait !

Je suis sans cesse dans l’excès tant sa beauté et son désir m’impressionnent. Je cherche, je peaufine, j’épuise mon vocabulaire amoureux...

 Belle ! Je n’ai pas d’autre terme. Chargé de tant d’impatience et d’espérances extrêmes, ce mot se suffit à lui-même. Puis-je le dire encore sans sombrer dans la démesure ? Belle ! Il me poursuit sans cesse, j’en éprouve aussi du plaisir. Louise est belle de l’envie qui perce de nos yeux. Belle, une façon d’avouer sans réfléchir, simplement que je l’aime.


Quelques retours de lecteurs

J’apprécie la lecture de cette balade amoureuse, la légèreté et l'élégance qui s’en dégage… J'aime bien que l’auteur arrive à formuler cette urgence à la fois délicieuse et si risquée (parce qu'elle nous mobilise entièrement) que provoque l'attirance forte pour une jolie femme. On sait qu'on va souffrir, mais nous ne pouvons pas empêcher toute la puissante machinerie de l'espoir de se mettre en marche.

H…


Beaucoup de talent. Récit vraiment réussi. La langue est aisée, la structure s'enchaîne bien, les émotions sont sobres et vraies.

F…


A lire avec un grand intérêt. L’auteur, par les mots et par sa sensibilité, suscite ici la complicité d’un amour aveugle et difficile à vivre. J'ai aimé cette histoire pleine de vérité, de joie, de déchirement aussi.


Témoignage sur l'autoédition de Dupayré Arnaud


"Autres Talents", un talent autre dans le domaine de l’autoédition. Un savoir-faire évident. Beaucoup de professionnalisme dans la disponibilité, l’écoute, les conseils et la rapidité d’impression des livres. Le résultat final est parfait. Merci.