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couverture du livre De l'autre côté de l'horizon écrit par Duchanoy Sébastien

Duchanoy Sébastien De l'autre côté de l'horizon

280 pages
Poche : 11 x 18 cm
sur papier 80 g offset
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-35682-606-0

11.55 € TTC

Frais de port inclus France
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Présentation de Duchanoy Sébastien
éditeur de De l'autre côté de l'horizon


Riche de son expérience multiculturelle l'ayant conduit aux quatre coins du monde, c'est au travers de ses passions que sont l'écriture et la philosophie que Sébastien Duchanoy, écrivain nocturne à laisser un témoignage dans le but de contribuer à l'épanouissement psychologique de chacun.

Présentation de De l'autre côté de l'horizon


Loris pensa qu'ils avaient atteints le détroit de Gibraltar. Mais lorsqu'il posa la question à John-Peter, celui-ci lui répondit, qu'ils passeraient trop à l'Ouest pour l'apercevoir. Loris parut déçu, sans doute aurait-il souhaité le revoir pour pouvoir se remémorer sa traversée, quelques semaines plus tôt, afin de mesurer le chemin parcouru psychologiquement parlant. A défaut de pouvoir, ou de vouloir véritablement faire le point, il se laissa aller à la discussion avec John-Peter.

Celui-ci, visiblement enclin à la confidence, lui parla longuement. Beaucoup de sujets furent abordés, mais principalement celui de l'amitié qui le liait avec Roland, donc de sa disparition en mer, du bateau finalement rebaptisé en son nom et de ce premier grand voyage en mer ; La Rochelle, Essaouira, Cork, Loris faisait toujours preuve de beaucoup d'empathie, et plus encore depuis quelques temps, sans doute parce qu'il n'était plus capable de se mettre à sa propre place ! alors pour cette fin de journée il se mit à la place de John-Peter et écrivit ce poème.

Loris s'était assis en retrait en le gardant en visuel, comme s'il était un peintre devant son modèle, il venait pourtant de commencer le portrait de son âme.


Extrait du livre écrit par Duchanoy Sébastien


Comme les bateaux jettent l'ancre au mouillage, je jette mélancolique l'encre noire sur cette page. Pour rendre hommage au marin, rendre hommage à l'un des miens, et par ces quelques mots, m'enivrer de ces flots. A celui qui a sillonné les mers les océans, de l'eau claire de l'Égée à l'eau noire des tourments, entre sa bien aimée et ses vagues passionnées, sa vie a passé comme souffle les alizés. Sur toi, j'ai tiré le voile après ton dernier souffle et promis que dans tes voiles, toujours le vent souffle.

Il est beau, il a fière allure. Mais du fond de ses cales, des râles des regrets, de ta dernière escale j'aurais dû profiter. Plutôt que d'un sourire de vestale qui de toi m'a éloigné. Combien de tes rires, de tes paroles que ne n'entendrai jamais ? Qui resteront pour moi se qu'a Socrate est la ciguë. Un vide une absence que l'on ne peut combler, juste la mer que je peux contempler qui dorénavant a un autre reflet, depuis que tu y es reparti laissant les bateaux à quai, en son sein dans ses flots encore bien des secrets.