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couverture du livre Interface écrit par Dauvergne Henri

Dauvergne Henri Interface

350 pages
14.8 x 21 cm
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-9549754-2-9

13.00 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Interface


Interface est un roman introspectif sur la vie de Lucas, un étudiant à qui tout réussit. Du moins, en apparence. En effet, s’il semble avoir tout pour lui, le personnage principal fait preuve d’une volonté à toute épreuve et d’une intelligence enviable, le tout assaisonné d’un humour tout particulier que certains qualifieraient volontiers de cynique faisant de lui un être complexe et invitant le lecteur à s’interroger sur l’authenticité de cette apparente perfection.

Fort d’un romantisme inébranlable, accru par son désir de vivre chaque jour comme si c’était le dernier, il succombe peu à peu à Alice, une étudiante d’origine anglaise, malgré le terrible secret qui l’habite et qui l’a, jusqu’ici, contraint à une solitude infernale. Condamné à porter un masque auprès de ses plus proches amis, il figure un génie issu de la souffrance dont l’unique objectif est de rencontrer, rien qu’une seule fois, cet ange invisible dont tout le monde parle sans l’avoir jamais vu : le bonheur.


Extrait du livre écrit par Dauvergne Henri


Mon réveil sonne. Pour la cinquième fois. Depuis le début du mois de septembre, j’ai pris la mauvaise habitude d’arriver en retard en cours. Je me dépêche d’enfiler un  mon petit chez-moi : un studio au sixième étage d’un immeuble haussmannien dans le quinzième arrondissement de Paris.

Je prends le métro. Il est neuf heures. Heure de pointe. J’aime bien prendre le métro. J’y dévisage les gens autour de moi cherchant à comprendre ce qui les motive, ce qui fait qu’ils se sont levés ce matin. Mon voisin de droite, un homme d’une quarantaine d’années, à l’embonpoint du bon vivant, lit le journal avec attention. Marié, à en croire l’anneau qu’il porte à la main gauche, sans doute père de famille, bref, un homme bien comme il faut. En face de moi est assise une jeune fille, blonde, assez grande, qui ne fait rien. Des groupes de touristes parlent trop fort. Des enfants pleurent. Un pauvre bougre marmonne inlassablement son speech appris par cœur dans l’espoir de gagner de quoi vivre jusqu’au lendemain. La plupart des jeunes écoutent de la musique pendant que les plus vieux discutent ou lisent un bouquin. Nombreux dévisagent leurs voisins et détournent précipitamment le regard au premier contact. Mais rares sont ceux qui ne font strictement rien. A croire que l’homme d’aujourd’hui a perdu le goût de l’oisiveté. Un temps, je me perds à imaginer la vie plus ou moins tragique ou dépourvue d’intérêt d’une bonne partie des voyageurs, à effleurer leur vie l’espace d’un simple trajet, à rêver de… Mince. C’est ma station. Ouf, c’était tout juste.

- Salut Lucas ! Panne de réveil ?
- Hey Max. Non, enfin oui, si on veut.
- Je vois. En tout cas, on se retrouve à la boxe après la TT ? A tout à l’heure !

Donc oui, je m’appelle Lucas et oui, je me suis mis à la boxe il y a un an. Avec ses cheveux blonds et sa carrure imposante, Maxime rend très fier son père d’origine hollandaise. D’un naturel plutôt calme, il impose assez facilement le respect, le sourire aux lèvres. Je le connais depuis un certain temps maintenant. Toujours là à essayer de motiver tout le monde et à organiser plein de choses, sa réputation le précède souvent. Il est surtout connu comme l’unique étudiant de toute l’école à avoir décidé de ne pas perdre son temps en cours de Transferts Thermiques comme il l’a si bien fait remarquer à notre cher professeur dès le premier cours.

Je regarde ma montre. C’est vrai que je ne suis pas en avance.

A peine ai-je poussé la porte que j’entends une voix douce et mélodieuse.

- Dehors ! Dehors, M. Lamaux ! Cela fait la troisième fois en deux semaines que vous êtes en retard, c’est inadmissible !
Je jette un œil sur le groupe d’élèves sagement assis à leur place et qui regardent, presque envieux, le& retardataire prendre sanction. J’esquisse un sourire entendu à certains d’entre eux dont les yeux encore endormis semblent se révolter face à une telle injustice.

- Je suis désolé, monsieur, cela ne se reproduira plus.
La politesse, cela s’apprend.
- Trop tard ! Trop tard ! Dehors, j’ai dit !


Témoignage sur l'autoédition de Dauvergne Henri


Bonjour (et bonne année 2015 à tous),

Après avoir mis trois ans à écrire mon premier roman, Interface, j'ai dû me lancer dans la mission délicate de l'auto-édition n'ayant pas trouvé de maison d'édition pour m'accompagner dans mon projet. Outre les nombreux conseils concernant le dépôt légal, la demande d'ISBN, etc. qui figurent sur leur site internet, Autres Talents a su m'apporter tout ce dont j'avais besoin. Grâce à eux, j'ai pu imprimer 70 exemplaires de mon roman au meilleur prix du marché et ce, sans que le résultat final ne soit en dessous de mes attentes (pourtant assez élevées). Je me félicite d'avoir travaillé avec eux sur ce projet et ai bien l'intention de refaire appel à leurs services pour mon prochain roman.

Encore merci à toute l'équipe d'Autres Talents !

Cordialement,
Henri Dauvergne