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couverture du livre La joie de vivre ou le risque d'être soi écrit par FARINES Brigitte

FARINES Brigitte La joie de vivre ou le risque d'être soi

176 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 9781514304419

20.00 € TTC

Frais de port inclus France
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Présentation de FARINES Brigitte
éditeur de La joie de vivre ou le risque d'être soi


Brigitte FARINES est l'auteur de plusieurs romans. La joie de vivre ou le risque d'être soi est son troisième ouvrage. elle exerce le métier de psychologue.

L'auteur vit à Collioure.

Présentation de La joie de vivre ou le risque d'être soi


La joie de vivre ou le risque d'être soi, retrace une parenthèse de la vie du peintre MATISSE à Collioure avec sa maîtresse Madeleine.

Ce livre parle aussi du regard que l'on porte sur l'autre, ce regard parfois rempli de préjugés et de jugements négatifs qu'il est utile de se débarrasser pour enfin vivre la vie que l'on a choisie.


Extrait du livre écrit par FARINES Brigitte


Madeleine s'ennuyait.

Dés qu'elle pouvait, elle profitait d'un convoi qui se rendait vers la côte, pour passer quelques heures à Collioure. C'était son seul plaisir, son école buissonnière à elle.

Le fond de l'âme de Madeleine était romanesque.

Très jeune déjà, elle adorait les légendes pieuses et la poésie impudemment sentimentale et érotique qu'elle lisait sans s'en rendre compte Elle fréquentait les églises qui renfermaient pour elle, une odeur d'éternité.

La vie réelle avec Camille lui interdisait toute vie contemplative et songeuse elle en souffrait beaucoup mais elle l'avait épousé par sécurité Elle cherchait à s'évader mais pas à fuir.
Avec Camille, elle s'interdisait de penser par elle-même Elle aurait désormais les goûts timorés de son mari, les convictions de deux qui n'en ont pas.
Elle n'aurait aucune saveur, elle ne le gênerait pas.
Camille avait besoin d'elle comme d'une prothèse Il se délectait de sa servitude.

Elle se haïssait d'être comme ça, conspirant contre elle-même.

On n'éteint pas le soleil.

Madeleine cherchait à vivre au-delà de l'horizon.

Elle aurait aimé un homme même laid, s'il lui avait promis cette évasion qui lui manquant tant.

Avec Henri (Matisse), elle était heureuse. Il était celui qui lui donnait le bonheur dont elle était capable.