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couverture du livre Le crime du loup écrit par Rebaudet Olivier

Rebaudet Olivier Le crime du loup

262 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-9544370-0-2

19.99 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Rebaudet Olivier
éditeur de Le crime du loup


L'histoire de ce roman est pour moi un prétexte pour parler de ce que j'aime : Les montagnes et la vie que les paysans y mènent, avec leurs bêtes.

Ce roman est l'aboutissement achevé de cette association avec une écriture résolument travaillée, comme le labeur d'un laboureur, pour atteindre la vérité de ce bas monde, si élevé.

Présentation de Le crime du loup


Dans les hautes montagnes savoyardes, les loups de plus en plus nombreux et audacieux, font des carnages dévastateurs parmi les troupeaux. Les bergers doivent faire face à ce fléau, avec des moyens dérisoires ou inadaptés.

Un journaliste mondain envoyé par sa rédaction, pour rendre compte de l’agitation d’un village reculé, commence à comprendre cet univers qui lui est étranger, et à l’apprécier. Lors d’un événement tragique auquel il va s’intéresser, pour faire émerger une autre vérité sur les faits, il en apprendra sur lui-même, dans sa vie professionnelle et surtout sentimentale.


Extrait du livre écrit par Rebaudet Olivier


En ce milieu d’été, par une nuit sans lune, le ciel resplendissait de ses milliers d’étoiles scintillantes. Au-dessous, le troupeau dormait paisiblement dans son parcage, sous la surveillance bienveillante et vigilante des deux chiens de protection. L’air chaud était immobile et n’amenait aucun effluve de nature à inquiéter les deux patous. Très confiants, ils avaient fini par se laisser gagner par la torpeur du sommeil. Le berger lui-même ne se faisait aucun souci, car il n’était pas dans son chalet d’alpage tout près d’ici. Il était redescendu avec sa Jeep au village, situé au fond de la vallée de l’Arondine, pour passer une bonne soirée festive avec ses copains, pour retrouver sa femme, et étancher la soif persistante due à la forte chaleur. Les patous ignoraient que c’était la nuit de samedi à dimanche, où les humains se permettaient de temps en temps de faire la fête entre eux. Maintenant il devait dormir dans sa chambre confortable, avec l’insouciance de celui qui pense avoir fait le nécessaire, pour protéger son troupeau. Lequel attendrait son retour au petit matin, tout là-haut dans la montagne.

Les patous connaissaient leur affaire et très bien les moutons. Habillés de longs poils blancs, ils avaient une vraie ressemblance avec eux, au point de se confondre. Les nuits précédentes avaient été calmes, sans le moindre incident. La journée surtout, ils avaient fort à faire, avec tous ces promeneurs qui traversaient les pâtures, en parlant fort ou en criant, avec parfois des chiens mal élevés. Par expérience pourtant, ils devaient se douter que l’obscurité noire est pleine de menaces invisibles. Ils auraient dû être en alerte. Car cette nuit-là justement, tout le monde ne faisait pas comme eux, à se laisser aller avec nonchalance. Il existait des bêtes sauvages bien réveillées. Pour celles qui se nourrissaient des autres, elles trouvaient d’ordinaire leur subsistance la nuit. Les conditions étant idéales cette nuit-là, l’occasion ne pouvait être manquée. Cela aurait dû leur paraître évident, à nos deux bons patous.

Kappa était de cet avis, à quelques kilomètres d’ici sur un autre versant. Il était caché dans la forêt derrière d’épais buissons impénétrables. Car outre la faim qui se faisait à nouveau sentir dans son estomac vide, il fallait pourvoir au nourrissage des petits, et au démarrage de leur formation. Silon et Tama, louveteaux dont l’âge se calculait en mois, encore avec un petit air de peluche, devaient éveiller leur instinct de chasseur, en commençant leur entraînement. Kappa leur père, doté de l’autorité du loup alpha, avait pris la décision. Par un long hurlement qui traversa la forêt, et rebondit de colline en colline, il battit le rappel de sa meute. Le silence absolu se fit. Plus aucune bête n’osait bouger, les sens en alerte. Sauf le hibou en l’air, qui n’avait pu suspendre son vol. Les chouettes s’arrêtèrent de hululer. Les chamois, les biches, les sangliers, les renards, toutes les bêtes réveillées en sursaut ou dérangées, restèrent pétrifiées pour savoir si elles étaient personnellement concernées. Venant d’un autre endroit, des hurlements répondirent aux premiers. Après un long moment, chaque bête replongea dans le sommeil, ou reprit son activité en évitant de se diriger vers ces lieux inquiétants.

Sans que l’on eût pu entendre le moindre bruit, les deux loups qui étaient partis se balader, surgirent du noir chacun de son côté, comme pour brouiller les pistes, et vinrent au lieu de rendez-vous à cent mètres de la tanière. Ils se placèrent devant Kappa pour se soumettre à sa volonté de manière incontestable, de quoi éteindre sa possible jalousie.


Témoignage sur l'autoédition de Rebaudet Olivier


La plateforme internet proposée par le site Autres Talents, est une des plus complètes dans le monde de l'auto-édition, et probablement la plus compréhensible. De surcroît derrière l'écran virtuel, on y trouve une équipe disponible et compétente, qui sait déjouer les pièges innombrables des programmes, des fichiers et des formats informatiques, dont on dirait qu'ils ont été conçus spécialement pour enquiquiner les utilisateurs.

Il faut ajouter que ce type de prestation rend caduque toute solution plus onéreuse qu'efficace, comme l'édition à compte d'auteur.

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