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couverture du livre Les aventures de Bébert écrit par Aubineau Claudine

Aubineau Claudine Les aventures de Bébert

92 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 100 g offset
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-35682-744-9

13.20 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Aubineau Claudine
éditeur de Les aventures de Bébert


Claudine AUBINEAU MANSANAREZ est auteure de contes, romans, récits, nouvelles, poèmes. Elle a commencé à publier ses livres après la retraite en autoédition avec Autres-Talents en créant une auto-entreprise pour en effectuer la vente. Elle est également maman de 3 enfants et mamie de 6 petits-enfants qu'elle adore. De ce fait, elle écrit des contes et poèmes pour les plus jeunes.

Présentation de Les aventures de Bébert


Depuis les plages de l'Île de Ré, du côté de La Noue, commune de Sainte-Marie-de-Ré où il a vécu jusqu'à l'âge de 9 ans (il est né à la maternité de La Rochelle en Charente-Maritime) jusqu'à la campagne Charentaise de Saint-Fort-sur-le-Né en Charente, et ses environs, Bébert a multiplié ses aventures de gamin et d'adolescent. Quelques petites bêtises, qui auraient pu être plus graves, souvent connues des jeunes de sa génération, où les enfants jouaient en compagnie de camarades espiègles et joyeux lurons, en quête de nouvelles sensations, sans la présence d'un parent ou d'un adulte.

Des premières mobylettes, d'une voiture en communauté, de plusieurs voitures, à commencer par l'apprentissage en mécanique, ce récit vous distraira. Il raconte également les vendanges en Charente et Charente-Maritime où les vignes rampaient, plantées à ras le sol et non comme celles d'aujourd'hui où le vendangeur n'est pas obligé de se mettre à genoux. Bébert parle aussi des parcs à huîtres de ses grands-parents et de sa famille, sur l'Île de Ré. C'est une partie de la vie à l'ancienne qui est relatée dans ces quelques lignes.

C'est son meilleur ami d'enfance, Jean-Claude B. que Bébert voit très souvent malgré toutes ces années, qui lui parlaient depuis un certain temps d'écrire un livre pour raconter leurs péripéties de jeunesse, des bons souvenirs de leur enfance. Petit à petit, l'idée a germé et l'auteure qui est également l'épouse de notre héros a décidé que c'était le bon moment pour coucher sur du papier toutes ces petites histoires, ces sottises de jeunes des années cinquante à soixante-cinq environ.

Des photos anciennes ont été rajoutées pour bien montrer la différence des parcs à huîtres et celles des vendanges, au fil et à mesure des générations, de changements climatiques et autres, les conditions de vie des gamins des temps jadis.


Extrait du livre écrit par Aubineau Claudine


Extrait n° 1
Dans le lieu-dit « Les Grenettes », ils arrivaient le matin à l’aube, vers six heures, avec le cheval et le bœuf. Puis, aux alentours de dix heures, ils sortaient le double fond de la charrette et le posaient sur des basses (récipients où l’on vidait les paniers remplis de raisins foulés avec un pilon en bois), et ils cassaient la croûte.
Les vignes étant très basses, cela facilitait la traversée afin d’aller décharger la cueillette. L’un des bœufs s’appelait Compagnon, il était de couleur sable. L’autre, Papillon, était marron tacheté. Quant à la belle jument percheronne, elle se nommait Bergère.
Bébert portait un tablier bleu de vigneron avec une grande poche devant, confectionné par sa chère grand-mère. Vers onze heures, une de ses tantes, suivant la marée, allait chercher des jambes (berniques) qui étaient consommées crues, sur place.
À midi, ils déjeunaient au même endroit. Après une journée de labeur, ils rentraient à la tombée de la nuit, éclairés par des lampes à piles. Puis venait le déchargement.
Les basses étaient versées dans le pressoir à cliquets actionné à la main trois fois de suite afin de récupérer le plus de jus possible.

Extrait n° 2
Avec sa belle mobylette bleue, Bébert effectuait son trajet de la maison au lieu de travail en douze minutes seulement contre vingt-deux à vélo.
Par contre, cela ne servait pas à le faire arriver plus tôt au garage, car il ne se levait jamais à l’heure, surtout l’hiver lorsqu’il y avait des stalactites au plafond de sa chambre qui lui donnaient plutôt envie de rester bien au chaud sous l’édredon épais et douillet. Toutefois, il faut signaler qu’il débauchait beaucoup plus tard le soir que l’horaire habituel ce qui compensait largement la perte de temps matinale, il travaillait également entre midi et deux heures, mais ne touchait aucune rémunération pendant les trois années d’apprentissage.

Un soir après minuit, ne le voyant pas rentrer, ses parents très inquiets décidèrent d’aller à sa rencontre avec une petite moto Peugeot 125. Bébert, retardé par un surcroît de travail, les a croisés à la sortie de Jarnac-Champagne. Il s’est arrêté, les a grondés et est reparti sans même les attendre. C’est vrai qu’il n’avait pas pu les prévenir car le téléphone n’était pas encore installé au domicile de la famille, ni l’eau courante d’ailleurs. Pour cela, il fallait la tirer au puits communal en pompant et la rapporter à l’aide de seaux. Bébert était toujours chargé de cette tâche. Les jours de grande lessive, il emmenait le récipient assez volumineux dans une petite remorque de vélo et le remplissait directement après plusieurs vidanges de seaux d’eau.

Le jeudi, le samedi et le dimanche, Bébert se rendait au cinéma à Segonzac, à Cognac ou à Lonzac avec sa bande de copains, tous en mobylette et parfois avec une fille sur le porte-bagages, ce qui était formellement interdit autrefois.
Cette mobylette fonctionnait avec 50 % de mélange et 50 % de pétrole (carburant utilisé pour les tracteurs).
Par temps de grand froid, lorsque le verglas avait recouvert la route ou même partiellement, comme Bébert se pressait pour rattraper le retard matinal, il ne ralentissait pas beaucoup, et bien évidemment des glissades de quinze mètres de longueur se produisaient, l’engin couché sur un côté de la chaussée et son conducteur de l’autre. Il se relevait, remontait en selle et repartait rapidement. Cela se réitérait deux à trois fois par semaine.