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couverture du livre Les proies du temps écrit par FILLION Sébastien

FILLION Sébastien Les proies du temps

292 pages
14 x 21.5 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-9528001-2-9

20.00 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de FILLION Sébastien
éditeur de Les proies du temps


Sébastien Fillion, musicien de profession, est auteur de plusieurs romans dans lesquels il prend plaisir à mélanger les genres.

"Les proies du temps" flirte entre thriller et fantastique.

Présentation de Les proies du temps


Combien de temps vous reste-t-il à vivre ? Combien de jours exactement ? Pour Nellie et Stella, la réponse est tombée… « Pas bon à connaître ça… ». La vieille bohémienne avait prévenu, mais les deux amies n’étaient pas du genre à revenir en arrière une fois franchi le seuil de la porte de cette drôle de roulotte mal éclairée, qui avait piqué leur curiosité. Pour échapper au mauvais sort : direction l’aéroport… mais pas si simple de partir, même n’importe où, sans un passeport en règle. Il y a bien Edénia, quelque part dans l’Atlantique, l’hôtesse n’en sait pas plus…

L’auteur embarque alors ses personnages (et le lecteur avec) dans une île extraordinaire, pour une aventure pleine de rebondissements.

Ce voyage sera l'occasion pour les deux héroïnes de se découvrir et de nourrir nombre de réflexions au sujet du temps sous toutes ses formes, qu'il soit passé, présent ou futur.

Au-delà de l'action,"Les proies du temps", implanté dans un décor futuriste, est parsemé de considérations sociales, sociétales, écologiques.

L'ouvrage abrite un refuge dans lequel une poignée de personnages hauts en couleurs contemple le monde s'écrouler, guettant déjà sa renaissance.


Extrait du livre écrit par FILLION Sébastien


Si c’était à refaire, ne changerait-elle pas quelque chose ?

Assurément.

Probablement tout, car à la vérité, le sens de son existence lui échappe ; jamais elle ne s’est sentie à sa place sur Terre.

Elle en veut à ce foutu système qui l’a vue naître et l’a façonnée, dans lequel tout tient lieu de compétition, où le bonheur passe par la réussite, où le moindre geste, la moindre attitude expose au jugement des autres ; ce système qui pousse à en vouloir plus alors que l’on possède déjà trop ; ce système qui, en prônant le standard plutôt que la différence, mure chacun hors de lui-même.

Pour prétendre à une vraie félicité, il lui faudrait ôter cet uniforme qu’on lui impose et sous lequel elle étouffe ; extraire de son cerveau tout ce qu’elle a appris et dont elle n’a pas besoin ; se couper de la marche du monde ; accepter la solitude et le dépouillement… Autant de changements qu’elle ne s’estime pas la force d’impulser.

Dans une lueur d’espoir, elle se dit qu’elle n’est pas un cas unique ; que la plupart des humains doivent probablement partager la banalité de telles pensées ; que pour être savourées, les vies de chacun gagneraient à être allégées de ce qui ne les concerne pas ; que dans ce système dont on s’accommode mais que l’on consentirait à faire voler en éclats, nous poursuivons tous notre quête, nous aspirons tous à nous trouver quelque part loin de nous, loin de ce que les autres font de nous.