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couverture du livre Zéphir écrit par Chapouille Nathalie

Chapouille Nathalie Zéphir

450 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Roman
Numéro ISBN : 978-2-9546920-0-5

23.46 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Zéphir


« Un roman qui emportera ses lecteurs dans une aventure addictive et originale où la romance le dispute à l’action. Une belle balade dans un univers à part et maîtrisé. »
Christy Saubesty

 « Qui est véritablement Méli et que lui cachent Nathan et Alex sur sa propre identité ? Nathalie a très bien su distiller au compte-gouttes les réponses aux questions que je me suis posées en même temps que Méli. J’ai beaucoup aimé Zéphyr ! »
Anne Cécile Feugnet


Extrait du livre écrit par Chapouille Nathalie


Comme d’habitude, sa proximité réveillait cette attraction incontrôlable qui me faisait perdre tous mes moyens. Malgré ma méfiance à son égard, nos cours d’entraînement nous avaient inévitablement rapprochés et je l’appréciais de plus en plus.

- De toute façon, il n’y a pas assez de place pour six dans une voiture, ajouta-t-il en me fixant de ses yeux d’un vert hypnotique.

Mon cœur s’emballa.

Qu’est-ce qu’il a encore derrière la tête ?

Les regards entendus de mes quatre amies me firent grincer des dents.

- OK, on te laisse entre ses mains, alors…, gloussa Charlotte. Elles récupérèrent toutes leurs affaires avant de disparaître par la porte d’entrée.

- Soyez sages, lança Chloé en claquant la porte.

Tout s’était passé beaucoup trop vite pour que je réagisse. Elles m’avaient complètement prise de court.
Dans quel pétrin elles viennent de me fourrer ?

Alex continua à me dévisager alors que je ressentais de l’angoisse.

- Passer toute la journée à me faire souffrir ne t’a pas suffi ? demandai-je, méfiante.

Il se mit à rire, d’une façon tellement sexy que mon ventre se noua un peu plus.

- Justement, mon cœur, après l’effort le réconfort.

Son sourire s’aiguisa alors qu’il passait un bras autour de ma taille. Mes jambes se mirent à trembler et mon cœur se mit à palpiter.

J’avais beau essayer de le détester de toutes mes forces, je n’y arrivais pas.

- Pourquoi tu abuses toujours de l’empathie pour me contrôler… ? murmurai-je, le souffle court. Ses sourcils se froncèrent et ses traits se durcirent.

- Je ne contrôle pas ce que tu ressens pour moi, mon cœur.

- Si…

- Arrête de te mentir à toi-même. Au fait, tu es magnifique dans ce déguisement.

Son autre bras vint rejoindre le premier pour m’enserrer dans une solide étreinte, ce qui n’arrangea rien à mon supplice.

- Accroche-toi, on y va.

Quand nous atterrîmes dans la loge d’Alex, une violente nausée me comprima l’estomac.

- Trois fois en une journée, c’est beaucoup trop…

Alex attrapa mes épaules et prit son air de sergent instructeur.

Respire, ça va passer. Il s’empara d’une petite boîte sur la coiffeuse.

Tiens, prends une pastille à la menthe, ça va t’aider.

Heureusement, la Menthe dissipa ma nausée en à peine quelques secondes.

Merci. Qu’est-ce qu’on fait dans ta loge ?

C’est plus discret que d’apparaître en plein milieu de la salle, tu ne crois pas ? Allez, viens.

Il me tendit sa main et me fixa dans un ordre silencieux. Comme je ne savais pas du tout comment réagir, nous nous affrontâmes du regard pendant un instant.

Si je lui accorde ce simple contact, que me demandera-t-il ensuite ? Il est tellement calculateur !

Devant mon hésitation, il soupira et s’empara de ma main sans autre forme de procès.

- Alex ! m’écriai-je en me dégageant. Tu ne peux pas me forcer à t’accepter ! J’avais du mal à savoir si c’était l’agacement ou la peur qui venait de moi, mais ces deux sentiments me submergèrent avec beaucoup trop d’intensité. Quoi qu’il en soit, j’étais sûre que je n’aurais pas mon mot à dire…

- Tu sais très bien que si. Suis-moi, maintenant.

Il reprit ma main et m’entraîna dans un dédale de couloirs étroits. J’aurais pu me battre contre lui encore une fois, mais je savais comment ça allait se terminer. Et j’étais trop fatiguée pour l’affronter.
C’est quoi cette soirée spéciale ?

C’est mon anniversaire.