Bouriche Patrice L'histoire secrète de l'astrologie
202 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 90 g offset
Style litteraire : Savoir
Numéro ISBN : 978-2-9550796-0-7
19.95
€ TTC
Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement
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Présentation de Bouriche Patrice
éditeur de L'histoire secrète de l'astrologie
Géopoliticien de formation, Patrice BOURICHE est formateur-consultant en astrologie. Spécialiste de l’astrologie mondiale, il est surtout reconnu pour ses travaux démontrant les incohérences du zodiaque tropical (saisonnier) par rapport au zodiaque sidéral (stellaire) des origines.
Présentation de L'histoire secrète de l'astrologie
Voici près de douze siècles que l’Occident a adopté une pratique de l’astrologie basée sur les saisons de l’hémisphère Nord, à une époque où l’on se représentait encore la Terre comme un disque plat.
Contrairement aux idées reçues, ce zodiaque saisonnier n’avait jamais été utilisé par les astrologues au temps de Ptolémée ou même de Byzance jusqu’au début du IXe siècle, celui-ci ayant été développé par une secte persane d’essence zoroastrienne adoratrice de l’équinoxe de printemps.
Extrait du livre écrit par Bouriche Patrice
L’astrologie, que l’on pourrait qualifier de discipline d’anticipation déterministe, aspirant à prédire l’incidence inexorable des interactions subtiles entre les astres du système solaire et les étoiles fixes sur la destinée humaine (aussi bien à l’échelle individuelle que collective), suscite toujours autant d’intérêt dans nos sociétés dites modernes que durant l’Antiquité.
Connaître l’avenir a en effet toujours fasciné les Hommes. Qui ne s’est jamais à ce titre intéressé à la lecture de son horoscope ? Pourtant, rares sont ceux qui se trouvent informés sur le fait que les dates attribuées aux signes astrologiques ne correspondent plus à la moindre réalité céleste depuis près de deux millénaires à l’image du Bélier, que l’on fait débuter systématiquement au moment de l’équinoxe de printemps, mais qui ne possède plus aucun lien stellaire avec la constellation du même nom. Néanmoins, cette réalité reste méconnue des peuples pour lesquels le signe astral natal devrait, selon toute logique, se trouver uniquement associé à la constellation éponyme !
C’est pour cette raison que ce présent ouvrage a pour objectif de mieux comprendre les origines de cette méprise qui a pris forme il y a douze siècles et qui est devenue, au fil des siècles, un véritable secret d’Histoire. Alors que depuis Sumer, berceau des cultes astraux modernes, les positions astrales étaient calculées à partir du référentiel stellaire, une secte originaire de l’Est de l’Iran, plus précisément du Khorassan, a imposé au monde sa manière de concevoir le zodiaque, reniant par la même occasion plus de quatre mille ans d’astrologie sidérale. En effet, contrairement à ce que la plupart des praticiens de l’astrologie s’imaginent, la saisonnalisation du zodiaque, qui « contraint » le Bélier à débuter au moment de l’équinoxe de printemps en dehors de son secteur stellaire, ne fut pas l’oeuvre de l’astronome Ptolémée ou de l’un de ses contemporains !
Nous démontrerons donc au fil de cet ouvrage que les découvertes réalisées durant le XXe siècle par les assyriologues, et autres historiens des mathématiques, ont permis de remettre en cause ces fausses certitudes. Les cartes du ciel les plus anciennes ont par ailleurs prouvé qu’aucun astrologue ne s’était aventuré à déterminer le point de départ du « printemps/Bélier » en dehors de la constellation du même nom, entre la période de conception du premier thème astral de nativité à Babylone au Ve siècle avant J.-C. à ceux réalisés à Byzance jusqu’au VIIIe siècle.
A la faveur de la domination scientifique et culturelle musulmane du califat d’Al-Mamun (813-833), les Khorassaniens s’accaparèrent des règles de l’astrologie pour en réinventer ses origines. L’astrologie, celle qui nous est parvenue et qui inonde notre culture occidentale, trouve donc ses origines dans l’une des plus grandes impostures de l’Histoire de l’humanité au point que ce qui se trouve pratiqué aujourd’hui en Occident est du ressort de la saisonnologie. Cette réalité, connue des universitaires ou des initiés, reste cependant encore ignorée du grand public pour qui peu d’occasions lui ont été offertes d’accéder aux secrets du « vrai » zodiaque.
Bien qu’il serait plus logique d’employer le terme de « saisonnologues » et non d’ « astrologues » pour qualifier les personnes prédisant la destinée à partir du signe saisonnier de naissance, cette présente étude acceptera l’appellation d’« astrologue » pour désigner toute personne dressant des horoscopes ainsi que toute action considérée comme relevant de la pratique de l’astrologie, même si elles s’appuient sur l’inepte zodiaque des saisons. En effet, substituer le terme « astrologue » par celui de « saisonnologue » ou le terme « astrologie » par celui de « saisonnologie » tout le long de l’ouvrage aurait été fastidieux pour le lecteur, mais aussi excessif dans la mesure où les deux concepts se trouvaient confondus du IXe siècle à nos jours, les contemporains de cette pratique ayant ignoré l’origine de cette méprise ! L’essentiel pour le lecteur est de bien intégrer que durant cette période de douze siècles, l’horoscopie en Occident relevait de l’étude des configurations astrales par rapport à la nature des saisons terrestres (printemps, été, etc.) et non de celle des étoiles fixes des constellations (Aldebaran du Taureau, Antarès du Scorpion, etc.) à la base de la pratique de l’astrologie des origines.
Aussi les fréquents levers de boucliers de la part des astrologues (dits « occidentaux » par opposition aux « Indiens » sidéralistes) au sujet du décalage entre les signes du zodiaque et les constellations du même nom constituent-ils la preuve de l’existence d’un profond malaise relatif à cette réalité embarrassante au sein de la profession. Ce fait authentique explique pourquoi les vendeurs d’horoscopes évitent d’étaler la nature saisonnière de l’astrologie pratiquée en Occident, au risque de révéler aux masses les plus crédules l’utilisation fallacieuse du mot « astrologie » pour qualifier l’exercice de leur pratique.