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couverture du livre La tintinothérapie écrit par Sergent Nicole

Sergent Nicole La tintinothérapie

240 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g offset
Style litteraire : Savoir
Numéro ISBN : 978-2-35682-158-4

19.00 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de La tintinothérapie


Nicole Sergent est psychiatre comportementaliste, et tintinophile depuis l’enfance. Après avoir découvert la psychologie positive, elle a eu l’idée de rechercher les forces de caractère de son héros afin d’en mettre en valeur l’universalité et les aspects bienfaisants de ses aventures pour le lecteur, créant ainsi la notion mi-sérieuse, mi-humoristique de « Tintinothérapie ». Elle nous donne d’abord les bases de cette approche psychologique et son intérêt pratique. Puis elle analyse les qualités du personnage en se basant sur les actes qu’il commet et les paroles qu’il prononce tout au long de ses aventures, afin d’en tirer les vertus principales.

Elle étudie ensuite album par album les forces les mieux mises en valeur afin de pouvoir poser des « indications thérapeutiques » en fonction des diverses tendances psychologiques des lecteurs. Enfin nous apprendrons ou redécouvrirons les qualités de chacun des personnages qui accompagnent Tintin de Russie au San Théodoros en passant par de nombreux pays. Son propos est délibérément axé sur les aspects positifs de ces compagnons de notre enfance, afin d’insister sur ce qui nous tire vers le haut dans ces histoires et constitue donc cette « Tintinothérapie ».

En lisant cet ouvrage, tintinophile ou non, vous comprendrez ainsi mieux le succès international des aventures du jeune reporter créé par Hergé, grâce aux références à des mérites reconnus par toutes les cultures du monde et vous pourrez mieux apprécier les vertus bénéfiques et pourquoi pas « thérapeutiques » des albums de Tintin.


Extrait du livre écrit par Sergent Nicole


Si cette idée m’est venue, c’est à cause de ma fidélité à ce petit copain qui a accompagné tant de moments de solitude de mon enfance. Et comme lui, j’avais pour compagnon de jeux un petit chien blanc qui s’appelait Tilou ! Ce n’était pas un fox-terrier mais un loulou de Poméranie vaguement bâtard. Signe du destin ?

 Je dois l’avouer : je suis tintinophile et c’est une drogue dure dont je crois ne jamais pouvoir me libérer. En effet, pour s’en sortir, il faudrait une solide motivation et je n’en ai pas. Pire : j’espère bien rester dépendante, contemplative de mon addiction, toute ma vie !

C’est aussi lui, bien entendu comme à tant d’autres, qui m’a donné le goût des voyages et de la découverte et fait rêver sur le Macchu Picchu et le Tibet. Mais ce que j’ai eu envie de faire partager aux jeunes de 7 à 77 ans, c’est cette incroyable force de résilience qu’a représenté pour moi cet ami fidèle dont j’attendais les aventures comme les enfants d’aujourd’hui attendent celles d’Harry Potter. Le mien ne vivait pas dans un monde de magie mais dans celui, bien réel du vingtième siècle - Le Petit du vingtième ! – dont il nous a montré toutes les beautés et toutes les laideurs : les montagnes, l’amitié, les découvertes technologiques, les cultures et les arts mais aussi le racisme - qu’il a dénoncé, n’en déplaise aux détracteurs – la cupidité, le goût du pouvoir, la violence et la folie.
A part la technologie, ces choses ne sont pas spécifiques du siècle passé mais il en a exploré toutes les faces, bien inscrit dans cette époque si riche !

Je l’avoue, j’ai pleuré quand son père est mort, emportant mon héros avec lui. C’était la fin de l’enfance et il allait falloir faire face aux vraies aventures, celles qui ne finissent pas toujours bien et où l’on n’a pas toujours un fidèle compagnon à poils…

J’ai relu avec délice – c’était un prétexte ! – tous mes Tintins. Oh ! Certes, pas les originaux qui avaient été tellement relus et re-relus qu’ils n’avaient plus figure livresque mais les nouvelles éditions bien proprettes qu’on trouve dans toutes les bonnes librairies.
Et, ô surprise ! J’ai encore trouvé des trucs nouveaux, des détails que je n’avais pas repérés (comme dans Tintin en Amérique, page 54, des hommes qui fument sous un panneau à moitié caché : DEFENSE DE FUMER), mais aussi des détails historiques qui ne m’avaient pas frappée ou des références culturelles qui me parlent aujourd’hui mais m’avaient complètement échappé à l’époque.

En fait, je ne les avais jamais lus avec autant d’attention. Et, bien sûr, l’aspect psychologique du personnage que je n’avais pas étudié précisément, s’est révélé à la lumière de mes connaissances et de mon expérience pratique de psychiatre et de psychothérapeute.
 
C’est à la lumière de la psychologie positive, qui arrive en force dans nos contrées et que j’ai découvert avec le livre de Jean Cottraux : LA FORCE AVEC SOI, puis lors d’un séminaire avec Christopher PETERSON et Nansook PARK, à Annecy en 2009, dans le cadre des journées de l’AFFORTHECC, que j’ai voulu apporter une contribution de plus à l’étude de la vie de mon petit camarade. En fait, à l’image de Monsieur Jourdain et de la prose, je faisais déjà de la psychologie positive sans le savoir quand je proposais à mes patients de noter leurs qualités et de demander aux personnes qui les appréciaient d’en faire autant.
 
 Plusieurs ouvrages ont été écrits sur l’analyse de l’inconscient du jeune homme dont la ligne ne paraissait pas si claire que ça à leurs auteurs. Tel n’est pas mon propos, ni d’étudier la vie plus ou moins cachée ou les fantasmes de son père, Hergé. Je veux rester « collée » au mythe et prendre au premier degré le message qui nous est adressé :
 
 La vie est une aventure passionnante et il ne tient qu’à nous d’oser la vivre à condition de croire en nous et de cultiver nos forces de caractère pour défendre nos valeurs.


Témoignage sur l'autoédition de Sergent Nicole


La « Tintinothérapie » est une intéressante étude que mon épouse, Nicole SERGENT psychiatre comportementaliste, a faite sur l’œuvre d’Hergé et sur son héros Tintin.

Une fois cette œuvre achevée s’est posé le problème de l’édition… Après quelques rebuffades et déceptions, elle se sentait envahie par le découragement. Or, j’étais très impressionné par son travail et je me suis donc improvisé son « agent » et son éditeur ou plutôt son auto éditeur. Car c’est là qu’interviennent les services d’autoédition d’Autres Talents.

Et nous sommes tous deux satisfaits, elle, « l’auteur » et moi « l’agent ». En effet devant notre inexpérience, les conseils de M. Karim Belarbi, toujours disponible, nous furent très utiles. Les transmissions du texte et des pages de couverture ont été plus faciles que nous le craignions.

Le livre est là et nous en sommes très fiers. De plus il a déjà séduit un certain nombre de lecteurs, si bien que nous sommes rentrés dans nos frais pour ce qui concerne l’édition du livre.

L’autoédition sous l’aile d’Autre Talents est donc une expérience très positive et enrichissante, tant sur le plan matériel que sur le plan intellectuel, nous encouragerons volontiers nos amis qui seraient tentés par l’aventure à s’y engager.

Bertrand SERGENT agent de Nicole SERGENT.