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couverture du livre Saphyra écrit par Sellaire Jack

Sellaire Jack Saphyra

308 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Science-fiction
Numéro ISBN : 978-2-9555982-0-7

19.50 € TTC

Frais de port inclus France
Métropolitaine uniquement

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Présentation de Sellaire Jack
éditeur de Saphyra


Bien que pour les besoins de cette présentation il parle de lui à la troisième personne, Jack Sellaire est un jeune homme sans prétention. Petit, il était plus attiré par les chiffres que par les lettres. Puis l'adolescence inversa la tendance sans pour autant impliquer une soif de lecture ni le prédestiner à une carrière d'écrivain.

Le hasard des expériences de la vie l'a amené à écrire des articles pour La Voix du Nord, une année riche en enseignements durant laquelle il rencontra un jeune auteur au lendemain de la sortie de son premier livre ; Cet échange fut une révélation.

Inutile de vous expliquer la suite… Jack Sellaire considère l'écriture de son premier ouvrage comme une des expériences les plus intéressantes qu'il ait vécu. Nul doute que d'autres suivront… tant qu'il continuera à s'amuser en écrivant !

Présentation de Saphyra


Axel est un professeur de guitare passionné par son métier. En revanche sa vie n’est pas aussi rock’n’roll qu’il le souhaiterait et il commence à cultiver un réel besoin de nouvelles expériences. Il va être servi !

De nature sceptique vis-à-vis du paranormal, le jeune homme va se rendre compte qu’il possède la faculté hors du commun dont il avait toujours rêvé, il vole.

Des péripéties se mêleront alors à sa joie d'utiliser son nouveau pouvoir.

Un pouvoir dont les origines dissimulent un étrange secret prudemment gardé.


Extrait du livre écrit par Sellaire Jack


« Pouvoir voler ! Sans aucune hésitation. Cela doit être génial de pouvoir prendre de la hauteur, d’être loin au-dessus de ces petits tracas futiles. Bon quitte à choisir, je préférerais pouvoir voler à l’aide de la simple pensée, pas en battant des bras comme les oiseaux avec leurs ailes. Le ridicule ne m’inquiète pas, les tendinites nettement plus ! »

« C’est un choix original, j’avoue qu’il est très bon. Cela me plairait bien d’essayer ce pouvoir moi aussi. »

Axel n’avait pas son passager dans son champ de vision direct, ses yeux étaient bien trop affairés avec la conduite à assurer. Néanmoins il l’avait senti sourire de manière malicieuse à l’écoute de sa réponse. Puis, coïncidence ou non, une étrange sensation l’envahissait. Rien de désagréable, au contraire, c’était quelque chose de doux et d’étrange. Comme s’il recevait une caresse à l’intérieur de son crâne. Pendant une dizaine de secondes, il perdait prise. Il était toujours là, assis sur son siège de conducteur, son cerveau était toujours conscient mais impossible de contrôler son corps. Il avait l’impression de ne plus maîtriser la voiture. La Vectra venait de doubler une voiture tractant une caravane mais ce n’était pas lui qui avait initié ce dépassement. Il n’avait plus le contrôle. Il assistait à la scène tel un spectateur amorphe. Pourtant rien ne l’inquiétait, tout allait bien et il était dans un état de béatitude absolue.

À la fin de ces dix étranges secondes, il était redevenu maître de son corps et maître de la situation. Il ne se souvenait plus que très vaguement de ce curieux phénomène. Tout allait à merveille, pas de frayeur sur la route, il se sentait frais et revigoré. Il sentait à nouveau le sourire malicieux de Morgan qui reprit alors la parole :

« Sais-tu ce que je lui demanderais au génie, moi ? Je lui demanderai l’omniscience. »

« L’omniscience ? Attends voir que je me replonge dans mes très vagues souvenirs de cours de latin du collège. Il me semble que ‘omni’ signifie ‘tout’… donc l’omniscience désigne certainement le fait de tout savoir, d’avoir la science infuse en quelque sorte, c’est bien cela ? »

Morgan valida la déduction d’Axel avec un hochement de tête, le rétroviseur intérieur servant alors d’intermédiaire. Axel ne put alors s’empêcher de manifester son scepticisme :

« Je vais être honnête Morgan, autant je te trouve très surprenant pour un gars voyageant gratis ramassé au hasard d’une rencontre. Autant je trouve ta réponse en décalage avec qui tu es. L’omniscience, soyons sérieux ! Admettons que tu saches absolument tout. Tu ne trouverais pas cela très vite ennuyeux ? Tu n’aurais plus ce plaisir de découvrir de nouvelles choses. Cela serait si barbant ! »