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couverture du livre Sous les Cendres et autres nouvelles écrit par Lyz Ambre

Lyz Ambre Sous les Cendres et autres nouvelles

252 pages
A5 : 14.8 x 21 cm
sur papier 80 g bouffant ivoire
Style litteraire : Science-fiction
Numéro ISBN : 978-2-9560512-0-6
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24.90 € TTC

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Présentation de Lyz Ambre
éditeur de Sous les Cendres et autres nouvelles


Passionnée de narration et de psychologie, mais aussi de cinéma et d’animation, c’est vers l’écriture de scénario que Lyz Ambre s’est tournée depuis longtemps.

Mais si la Fantaisie et la Science-fiction sont ses genres de prédilection, Lyz Ambre aime varier les supports et les formats. C’est la raison pour laquelle elle s’aventure de la prose aux continuités dialoguées, avec des projets de Bandes Dessinées…

Présentation de Sous les Cendres et autres nouvelles


SOUS LES CENDRES…

- journal d'une apprentie sorcière -
(fantaisie)

C'est la principale nouvelle de ce recueil. Elle se décline en 11 chapitres qui alternent avec les autres nouvelles.

« On ne choisit pas les ombres, ce sont elles qui vous choisissent. Vous avez beau vous débattre, si elles ont décidé de vous hanter, vous n'avez aucune chance. Et si elles vous renient, ce n'est pas parce qu'elles vous jugent indignes d'elles, c'est parce qu'elles ont décelé en vous une étincelle capable de les éclairer. J'aurais dû le savoir ! Au lieu de cela, je me suis entêtée à suivre un chemin qui ne m’était pas destiné, de quoi réduire ma vie en cendres… »


…ET AUTRES NOUVELLES

Anticipation
- Game Over
- Seconde Chance (prix Infini de la nouvelle SF en 2009)


Fantaisie
- La Source
- Outreval
- Plutôt deux fois qu'une (fantaisie "urbaine")


Thriller
- Hôtel (en 3 parties)

Conte
- Comme des Citrouilles


Objet Littéraire Non Identifié
- (R)évolutions


Extrait du livre écrit par Lyz Ambre


— Je te vois mal dans un clergé, continua Félyne comme si elle se parlait à elle-même. Tu n’as pas non plus cette aura qui se dégage des gens attirés par les forces de la nature. L’Alchimie peut-être ? Non, tu pourrais me faire de la concurrence en ouvrant une boutique de ce genre… L’art de l’illusion ? De l’invocation ? Certainement pas la nécromancie…

J’écoutais ces différentes propositions comme autant de tentatives pour m’écarter de mon chemin et je commençais à croire qu’elle se moquait de moi. Je ne vis pas qu’elle s’était soudain figée, comme si une évidence s’était imposée à son esprit. J’aurais sans doute eu la pertinence de lui demander des précisions.

— Comment t’appelles-tu ? me demanda-t-elle enfin en revenant.

J’hésitai. A quoi lui servait mon nom si elle refusait de me prendre sous son aile ?

— Vous avez déjà une mèche de mes cheveux, non ? rétorquai-je, sur la défensive.

Elle sourit.

— Très bien. Alors je t’appellerai Cendres.
— Cendres ?
— C’est ce que tu es, non ?
— Je ne comprends pas…
— Que reste-t-il de ta vie ? De ton ancienne maison ? De tes espoirs ?


- Extrait de Sous les cendres -



Sam avait une terrible impression de déjà-vu.

Le laboratoire secret qu’ils venaient d’investir avec fracas, ses couloirs sombres aux néons vacillants, l’odeur chimique des récipients éventrés par les balles : tout lui rappelait quelque chose… et semblait pourtant totalement nouveau. Ou différent.

Il se releva péniblement en agrippant son Famas. Il ne lui restait pas beaucoup de munitions, mais il avait la curieuse intuition qu’il n’en aurait plus besoin. L’opération avait tourné à la boucherie. Les laborantins gisaient tous dans leur propre mare de sang, entre la porte de l’escalier de secours ― par laquelle son équipe était entrée ― et le coffre-fort que le responsable avait fait exploser afin de ne laisser aucune trace de leurs expériences illégales. Quant à ses collègues, Sam les savait tous morts. Tous sauf Leland. Il pouvait peut-être encore le sauver.

- Extrait de Game Over -



La journée avait été intense. Alice n’avait pas l’habitude de traîner dans les magasins, encore moins en période de soldes. Tout ce monde, tout ce bruit, même en charmante compagnie, l’avait épuisée. Décidément, elle avait du mal à supporter les êtres humains et appréciait toujours autant de rentrer dans sa bulle. C’était ainsi qu’elle avait surnommé son petit rez-de-jardin où personne n’était jamais entré, pas même sa meilleure amie Rébecca. Y ferait-elle un jour venir ce gentil jeune homme qui s’intéressait à elle depuis quelques temps ? Rien n’était moins sûr.

Alice posa son sac sur le seul meuble de l’entrée, y prit son téléphone, ôta ses chaussures et accrocha sa veste au porte-manteau avant d’entrer dans le salon. Elle qui n’aimait pas s’entourer de gens aimait encore moins s’encombrer de meubles. Un canapé, une table basse, une étagère presque vide et un bureau sur lequel trônaient un vieil ordinateur portable et son imprimante, c’était tout ce qu’elle avait accepté dans ce que certains appelaient une « pièce à vivre ». Les murs blancs faisaient encore plus ressortir la sobriété des lieux et contribuaient à l’apaiser. Rien de superflu, que l’essentiel.

Alice sourit en pensant à la quiétude des lieux, heureuse de ne l’avoir jamais sacrifiée à un quelconque rite social. Elle soupira et admira ce qu’elle préférait dans cette pièce : le grand mur et ses deux-cent-vingt-huit photos de valises, témoins du passage du temps et des clients dans son étrange terrain de chasse. De taille identique, soigneusement numérotées et datées, les images en recouvraient presque toute la surface. Le sourire d’Alice tomba. Il en manquait une.

- Extrait de Hôtel (1ère partie)


Témoignage sur l'autoédition de Lyz Ambre


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