Thollon-Pommerol Claude Hiver 1914 voler entre dunes et tranchées
120 pages
A4 : 21 x 29.7 cm
sur papier 80 g offset
Style litteraire : Autres
Numéro ISBN : 978-2-35682-221-5
15.00
€ TTC
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Présentation de Thollon-Pommerol Claude
éditeur de Hiver 1914 voler entre dunes et tranchées
Du même auteur :
• Donnez des aéroplanes à la France 1912-1913
• Le concours d'aviation 1911
• 1914 l'aviation entre en guerre
• L'aviation aux manoeuvre d'avant guerre 1910 - 1913
• Célestin Pegoud roi de lair premier as
Présentation de Hiver 1914 voler entre dunes et tranchées
Après avoir fait ses preuves pendant la « bataille de la Marne », l’aviation continue ses services pendant la « Course à la mer » puis lors de la stabilisation du front.
Les anciennes missions de l’aviation -observation, réglage de tir, bombardement- évoluent.
Le haut commandement cherche toujours une percée pour le moment inaccessible. C’est la guerre de position, apparition des reconnaissances avec photographie, bombardement et chasse prennent de plus en plus d’ampleur.
Extrait du livre écrit par Thollon-Pommerol Claude
Le ministre n'a-t-il pas qualifié les aviateurs "d'indisciplinés" dans son discours de juillet 1914 ? La dernière instruction sur "L'organisation de l'aéronautique en temps de guerre" ne date-t-elle pas de novembre 1912 ? Et ne sera-t-elle pas révisée seulement en décembre 1914 ?
Sur le front les missions d'exploration effectuées par les "escadrilles de couverture" pendant la période de concentration des armées puis dans les premières offensives furent diversement appréciées, la "lecture" des mouvements stratégiques des armées allemande étant gênée par les a priori du Plan XVII.
Les reconnaissances effectuées depuis Mézière ne peuvent repérer les mouvements des 1res, 2es et 3es armées allemandes qui vont contourner par le nord la 5e armée française. (Reconnaissances des 3, 4, 5, 6, 8, 10 août des escadrilles de cavalerie et celles de la 5e armée)
Quelques incursions offensives avec « bombardement » à l’arrière des forces allemandes sont citées et magnifiées : même si leur efficacité réelle est quasiment nulle, leur impact psychologique est grand.
Pour cette partie du front la guerre de mouvement est pratiquement terminée. Les positions des belligérants sont fixées et fortifiées de part et d’autre. Dès lors les reconnaissances à longue portée sur l’arrière-front, destinées à prévoir les mouvements de replis possibles et leurs faiblesses éventuelles, vont faire place à une exploration systématique du front pour en dresser l’inventaire exact.
4e armée
Après avoir fait face fin septembre aux violentes attaques allemandes en Argonne la 4e armée doit étendre son front le 7 octobre pour faire face à la suppression de la 9e armée appelée en renfort sur l’aile gauche pour les opérations de débordement.
« 30 septembre, 1er, 2, 3, 4 octobre. J'attends toujours un moteur. Enfin deux Maurice Farman arrivent de Verdun, soi-disant provisoirement
— le Lieutenant Vitrat et le soldat Gouguenheim, pilotes ; il y a un moteur de rechange dont je m'empare et l'appareil est en état. J'installe un tube lance-bombes plus soigné.
J'essaie mon moteur. 5, 6 octobre. — Mauvais temps. » [Brindejonc Des Moulinais.]
3 octobre
Instruction au sujet de l'emploi de l'artillerie d'armée. La mission de l'artillerie d'armée consiste à appuyer
les attaques ou à renforcer la défense du front de l'armée. Les objectifs principaux de cette artillerie sont les batteries et les organisations défensives ennemies.
Le service de l'observation aérienne du tir, au moyen d'un ballon captif ou d'avions détachés auprès de l'artillerie d'armée, est réglé par le commandant de l'artillerie, qui désigne les observateurs, soit dans le personnel sous ses ordres, soit parmi les officiers mis à sa disposition par les commandants de corps d'armée.
La transmission des renseignements est assurée par un réseau téléphonique établi par la compagnie de S/T d'armée. En cas d'insuffisance de ce réseau, le commandant de l'artillerie adresse au commandant de l'armée une demande des moyens de transmission supplémentaires (automobiles, cyclistes, estafettes, etc.).
Le général commandant l'armée, Delangle de Cary.
4 octobre
Les renseignements d'avions reçus dans la soirée du 3 octobre signalent sur le front Tahure, Cernay, Bouconville en arrière des tranchées et positions, des bivouacs dont l'importance permet de conclure que les corps signalés antérieurement y sont toujours.
Aucun indice de la 11e division du VIe corps ; on a l'impression qu'elle a cédé la place au XIIIe corps.
7 octobre
— « Reconnaissance sur Reims Rethel, Monthois. Parcs d'aviation et de voitures, cavalerie vers SaintHilaire-le-Petit. Nous atterrissons à Châlons-sur-Marne. L'Etat-major de la quatrième armée s'y installe également, les armées de gauche ayant subi une modification au cours de la bataille qui se livre dans le Nord. Le général Foch a quitté son armée, le général Franchet d'Esperey redevient notre voisin. Notre armée s'augmente de deux corps.
Second vol pour lancer des bombes. » [Brindejonc Des Moulinais.]